Archive pour 5 novembre 2008

“Faire simple, net, clair” par François Hollande

Mercredi 5 novembre 2008

C’est un jour particulier que ce jeudi 6 novembre.

Nous avons tous l’esprit embué par l’émotion de la victoire d’Obama, de ce qu’elle signifie pour le monde, de ce qu’elle traduit de l’audace du peuple américain, de ce qu’elle porte aussi comme exigence pour la construction d’un autre monde. Et en même temps, nous sommes ramenés à notre propre choix, qui peut paraître très loin, devant l’enjeu planétaire, mais qui pourtant, sans revêtir la même portée –ce serait ridicule- va décider de la capacité des socialistes à se mobiliser et à se rassembler sur une ligne cohérente et autour d’une équipe soudée pour les trois prochaines années.

Sans cette phase préalable, sans cette condition remplie, sans cette unité de comportement retrouvée, à mon sens, pas de victoire possible. Même si la crise est là, l’échec de la droite qu’elle révèle, et quel que soit le rejet que Nicolas Sarkozy pourra inspirer le moment venu.

Je ne veux pas dire que tout serait joué selon le résultat de telle ou telle motion, ou que du déroulement du congrès dépendrait la campagne présidentielle de 2012. Je crois que l’Histoire s’écrit non pas jours après jours, mais mois après mois, et il pourra se passer bien des évènements d’ici là.

Mais quand même, dans cette période où nous avons besoin de repères, de réponses, de références, et aussi d’espérance et de perspectives, mieux vaut, quand on est militant socialiste et qu’on a un choix à faire, prendre la décision qui correspond le mieux à l’intérêt général de la gauche.

D’abord, le premier réflexe, c’est de venir voter massivement quelle que soit sa sensibilité, quelle que soit son humeur, quelle que soit sa lassitude, ou au contraire sa colère. Voter c’est décider.

Ensuite, porter une motion en tête, et largement en tête. Je lis déjà sous la plume de quelques camarades, que si le tiercé est dans un mouchoir, il faudra convoquer “un camp du drap rose” pour trouver l’issue. Je préfère qu’on se dispense de ce type de conciliabule, de surenchère ou de partie de cartes.

Alors, j’exprime là mon avis de militant, attaché au Parti socialiste, soucieux de la bonne marche de l’ensemble, du respect du vote. Je ne me prononce avec aucun intérêt personnel, puisque moi-même je ne suis pas candidat –je l’ai dis depuis suffisamment longtemps- à ma propre succession.

J’appelle donc à voter pour la motion A, la motion de Bertrand Delanoë, parce que c’est celle qui nous permet de nous rassembler, et de travailler ensemble, sans rien préjuger pour l’avenir.

Quand on peut faire simple, j’ai toujours pensé qu’on pouvait éviter de faire compliqué.

A demain, au 6 novembre.

Le 6 novembre, voter pour la Motion A

Mercredi 5 novembre 2008

Cher(e) Camarade,

Le 6 novembre, nous allons nous prononcer sur les motions. C’est un grand moment
de démocratie dont tous les socialistes doivent se saisir. Et c’est un choix décisif pour fixer l’orientation de notre parti, déterminer la stratégie de rassemblement et désigner le prochain Premier secrétaire.

Notre Congrès se tient dans un moment particulièrement lourd : la crise financière
et la récession économique. En France, cette crise est aggravée par la politique de Nicolas Sarkozy qui a réduit les moyens de l’Etat et s’attaque aux droits sociaux et aux services publics.
Dans ce contexte, les français ont besoin d’un parti socialiste fort, cohérent et crédible,
d’une opposition efficace et utile qui les défende. C’est le premier enjeu du congrès de Reims.

Le deuxième enjeu concerne notre capacité à répondre aux inquiétudes
de nos concitoyens et à préparer le rendez-vous de 2012. Il nous revient de préparer un ensemble de propositions à la fois ambitieuses et réalistes. Il faut éviter l’accumulation de promesses
qui tourne au catalogue et aller à l’essentiel : le plein emploi, l’accès à la santé, l’Education
pour tous, la justice fiscale. Evitons les surenchères ou les incantations. Etre à gauche, ce n’est pas tout dire dans l’opposition, c’est bien faire lorsqu’on est au pouvoir. À nous de démontrer,
par le vote du 6 novembre, que la seule alternative à la droite, c’est le Parti socialiste.

Le troisième enjeu, pour nous Corréziens, est aussi local. L’année 2008, avec les victoires remportées aux municipales et aux cantonales, notamment à Brive et à Ussel, avec la conquête
de la majorité du Conseil général, restera une date historique pour notre Fédération. Il nous faut consolider ensemble ces victoires pour gagner les échéances à venir.

Pour tout cela, il faut que les socialistes parlent d’une seule voix et que la solidarité,
la loyauté et le respect s’imposent au sein de notre Parti. Il faut faire taire les voix cacophoniques. La première façon d’y parvenir, c’est – par notre vote - de porter la motion A largement en tête,
afin de permettre le rassemblement le plus large possible des socialistes. C’est pourquoi,
le 6 novembre, nous appelons à voter massivement pour notre motion qui est la seule à donner
de la cohérence et du renouvellement aux socialistes.

C’est le sens de notre engagement avec François Hollande, aux côtés de Bertrand Delanoë.
C’est le sens de notre appel à soutenir la motion A que nous avons signée avec lui.

HOLLANDE François-Tulle – LAGARDE Alain-Tulle - DARMENGEAT-Jean-Claude-La Roche Canillac - TEULADE-René-Argentat - BOURZAI-Bernadette-Egletons

ANTRAIGUE-Guy-Brive - BELLAN-Yvonne-Brive - BESSE-Michel-Seilhac – BOIRON-Thomas-Uzerche-  BOUSSEYROL-Elie-Corrèze - BRETTE-Roland-Tulle - BREUILH-Michel-Tulle –
BROUSSOLLE-Patricia-Brive - CAPY-Jean-Louis-Vigeois - CEAUX-Suzanne-Argentat - CHASSAGNARD-Roger-TCS - CHASSAGNE-Claudine-Tulle - CHASTANET-Jean-Jacques-Tulle - CHASTANET BUGE-Josy-Tulle - CHAUVIGNAT-Jean-Claude-Brive - COGNERAS-Carole-Tulle - COLLIGNON-Arnaud-TCS - COMBES-Bernard-Tulle - COUDERC-Jacques-Tulle –
DA CUNHA-Michel-Brive- DAVID Isabelle-Larche - DELCOUDERC-JUILLARD-Nathalie-Bort les Orgues - DEPRÈS-Marie-Rose-Argentat - DESCARGUES-Jacques-Beaulieu - DESSUS-Sophie-Uzerche - DIEDERICHS-Pierre-Tulle - DUBEC-Jacques-Brive - FAUGERAS-Annie-Donzenac - FILIPPI-Frédéric-Brive - FOUR-Georges-Tulle - FREYSSELINE-Jean-Marie-Favars - GORSE-Agnès-Brive - JAQUET-Michel-Brive – LACOMBE-Michel-Malemort- LECLERC-Martine-Ussel - LEYMARIE-Jean-Michel-Beynat –
LONGEQUEUE-Guy-Uzerche - MAATOUG-Karim-Chameyrat - MAATOUG-Ali-Chameyrat –
MAILLET-Roland-Egletons - MALAVAL-Roland-Malemort - MARTINIE-Noël-Seilhac –
MAURY-Jean-Louis-Lubersac - MICHOT-Jean-Pierre-Brive - MONTEIL-Frédéric-Vigeois –
MONTZAMIR-Patrice-Tulle - MURAT-Christian-Favars – NANGERONI-Carole-Argentat –
NAVES-Michel-Argentat - PENALVA-Robert-Malemort - PEYRAMARD-Jean-Claude-St Hilaire Peyroux - PEYTAVIT-Jean-Michel-Brive - PISSON-Alain-Brive - POMMIER-Cécile-Meymac –
POUYADOUX-Jean-Jacques-Malemort - RAVIDAT-Christian-Corrèze - ROGER-Philippe-Seilhac - ROUGERIE-Monique-Ussel - RUNFOLA-Rémy-Corrèze - SEIJO-LOPEZ-Jean-Marc-Tulle –
SPINDLER-Jacques-Tulle - SUAU-Marie-Laure-Egletons - TRÉMOUILLE-Claude-Argentat –
YARDIN-Paulette-Juillac

dorenavant

Mercredi 5 novembre 2008

Dorénavant, ce sera comme avant, sauf si

Voila que les comportements se durcissent du côté de la motion A. Nous avons eu droit depuis 48 h à des initiatives qui ne vont pas dans le sens du rassemblement. D’abord un courrier qui vient affirmer que la victoire aux élections locales, municipales, cantonales est due aux militants de la motion A, cela fera plaisir à nombre de militants qui ont mené campagne pour gagner à Brive à Ussel, ou lors des cantonales serrées. Mais alors si on suit ce raisonnement les défaites présidentielles sont dues à qui, et la défaite au référendum ; qui animait ces campagnes si ce n’est la motion A qui aujourd’hui est divisée en plusieurs motions. La motion A veut que le parti se remette au travail, parfait, sauf que cela veut dire qu’il n’était pas depuis plusieurs congrès Dijon, Le Mans.. pour ne citer que les deux derniers …. Qui affirmait qu’il ne fallait pas mélanger les genres entre le projet et la présidentielle ? Qui parlait qu’il fallait renouveler les cadres ?  Qui a dit qu’avec Sarkozy on pouvait travailler en intelligence, qui a soutenu Fillon sur la réforme des retraites, si ce n’est un dirigeant important de la motion A ? Qui a dit qu’il fallait supprimer le mot socialisme sans entraîner de foudre de la motion A ? Qui a voté avec Sarkozy pour faire passer son projet de constitution ? Qui s’est allié au Modem dans les municipales et qui voulait faire de Bayrou son premier Ministre, si ce n’est que des camarades issus de la motion A ? Qui continue à ostraciser ceux qui se sont opposés au TCE car dans la motion finale du Mans il est dit il n’y a pas de socialistes du OUI ou du NON, il y a des socialistes. D’ailleurs qui a dit Je suis pour le NON mais comme il va l’emporter, je vote OUI… ? Qui voulait voter le plan de sauvetages des banques de Sarkozy, le même ? Et des exemples d’indiscipline on peut en lisant les signataires en relever quelques uns qui se sont présentés contre des socialistes aux municipales ? Poser ces questions c’est y répondre très tranquillement. Il y a les déclarations et il y a les actes. Donc dorénavant si vous voulez que cela change ….

Le changement, le renouveau, c’est autour de BENOIT HAMON.

La ligne politique clairement à gauche c’est BENOIT HAMON.

Alors, laissons les militantes et militants du PARTI SOCIALISTE choisir leur orientation dans ce congrès, librement, sans pression, en conscience.

Le collectif C de Corrèze

« L’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes »

Mercredi 5 novembre 2008

Chère et cher Camarade,

Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes à l’heure des choix pour le Parti Socialiste, pour la Gauche et pour la France. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République et la faillite du système financier mondial, les français vivent dans la peur et ce n’est pas le gouvernement Fillon ou l’opposition que nous menons actuellement qui changeront l’état d’esprit dans lequel notre pays est plongé.

Le 6 novembre nous allons faire un choix, un choix d’avenir qui décidera des orientations du Parti Socialiste et de son futur pour rénover, reconstruire à gauche dans le rassemblement et l’espoir.

Ce choix, celui de la motion E, nous voulons le partager avec le plus grand nombre : avant tout, c’est un choix collectif.

« L’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes »

Portée par Gérard Collomb et Ségolène Royal, mais aussi et surtout, par plus de 10 000 militants, femmes et hommes, qui ont signé notre motion ainsi que les contributions “Combattre et proposer” (Ségolène Royal), “La Ligne claire” (collectif), “Aux militants”  (Gaëtan Gorce) et “Unité et refondation(s)” (Frédéric Léveillé).

Pourquoi choisir la motion E ?

E comme Equipe La motion E, c’est d’abord une équipe rassemblée autour de ses convictions socialistes. Une équipe appréciée et reconnue qui réunit des personnalités,comme G.Collomb,V.Peillon,S.Royal,des jeunes comme A.Filippetti, D.Batho, N.Belkacem, G.Garot M.Valls parmi tant d’autres militants déterminés à construire le Parti Socialiste de demain.

E comme Engagement La motion E encourage l’engagement citoyen. La démocratie participative. Elle restaure à chacun une part de pouvoir politique en donnant la parole à ceux qui ne l’ont jamais. Nous mettrons en oeuvre nos engagements en matière de limitation du cumul des mandats, de parité hommes/femmes et de diversité d’origine ce nos candidats.

E comme Ethique Notre Parti se doit de montrer l’exemple, les meilleures pratiques de transparence, de gestion publique et de communication. Seule l’application de nos programmes nous permettra de gagner en crédibilité.

E comme Egales La motion E milite pour une règle paritaire applicable dans toutes les instances nationales et fédérales. en politique comme dans la vie professionnelle, dans la société, dans la famille.

E comme Ecologie L’Etat doit soutenir la recherche et toutes les initiatives destinées à répondre à l’urgence climatique. La création d’un fonds « après-pétrole » financé par une taxe sur les compagnies pétrolières.

E comme Economie Oui à l’innovation ! Oui à l’économie sociale et solidaire ! Non à l’économie de rente ! L’urgence économique nous appelle à lutter contre la dérive spéculative par une régulation des institutions financières et des fonds d’investissement. La motion E propose la création d’une banque publique pour le développement des PME et le soutien à l’économie sociale et solidaire.

E comme Etat Régulateur, efficace, préventif. Il faudra en France une révolution fiscale pour rendre l’impôt plus juste, la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG,en un impôt progressif,la suppression des niches fiscales.

E comme Egalité devant la retraite La retraite, c’est le patrimoine de ceux qui n’ont pas de patrimoine !  Notre Parti doit se battre pour garantir le système par répartition !

E comme Education Elle est au coeur du projet socialiste !  De la crèche au doctorat.

E comme Europe la motion E propose de travailler en priorité à l’adoption d’une directive qui protège les services publics des règles communes de la concurrence. Elle propose une Europe des grands projets, capable de faire face aux défis industriels, énergétiques et écologiques, de promouvoir les idées de régulation économique et financière. Rendons aux citoyens la confiance dans cette aventure unique.

Enfin, E comme ESPOIR ! Redonner ESPOIR à gauche, aux millions de Français qui souffrent, en France et à l’étranger, mais aussi à toutes celles et ceux qui, partout, croient en la France solidaire, qui accueille, protège, aide, émancipe.

Affirmer notre fierté d’être SOCIALISTES, voilà ce qui nous donne envie de voter, le 6 Novembre, pour la motion E.

“L’heure de nous-mêmes a sonné” disait Aimé Césaire. Plus nous serons nombreux à voter pour la motion E, plus forte sera la capacité du Parti Socialiste à porter haut nos valeurs de solidarité, de laïcité, de liberté, d’égalité, de fraternité.

Signataires en Corrèze: Kristof Arroyo, Pierre Barlerin, Marie-Christine Bazin, Jean-Luc Besson, Melvin Bruches, Marie-Evelyne Castel, Gilberte Chavastelon, Jeanne Denecker, Gerard Denecker, Philippe Gache, Maurice Jarjanette, Henri Juge, Jean Le Panse, Marité Margerit, Claudie Mazenq, Georges Mazenq, Françoise Munsch, Isabelle Pages, Catherine Picard, Simone Prunier, Michel Prunier, Michèle Reliat, Alain Vinet…

Nous retrouvez :

le site de la motion E : http://www.fiersdetresocialistes.org

le site de la motion E en Corrèze : http://desirsdavenir19.unblog.fr

que de contradictions

Mercredi 5 novembre 2008

Que de contradictions !

Ici en CORREZE, notre campagne touche à sa fin dans un climat de bonne camaraderie mais dans un contexte de faible mobilisation due certainement au désarroi de beaucoup devant l’éclatement de la majorité sortante qui hier appelait à investir Ségolène et qui aujourd’hui proclame ne plus lui faire confiance !

C’est précisément ces jeux de positionnements tortueux et contradictoires que les électeurs ne veulent plus voir

Autre contradiction : les camarades du courant A vous disent « il n’y a pas de différences entre les textes »…..et quelques phrases plus loin : « les tenants de la motion C sont irréalistes » c’est l’AVEU que leur motion n’est pas sincère et que si elle s’est « gauchisée « (dixit A.Lagarde à Uzerche) c’est simplement pour ne pas laisser la crise donner raison à la seule motion C (thèses que celle-ci défend depuis longtemps)

Dernière contradiction dans une lettre adressée ce jour à tous les militants la motion A appelle au rassemblement mais dans le paragraphe « Le troisième enjeu…….. » elle s’approprie toutes les victoires aux municipales et cantonales en Corrèze (hormis les …..sénatioriales !!!!!) comme si les camarades soutenant les motions B, C,D,E,et F n’y était pour RIEN !! drôle de conception de la démocratie qui rappelle celle de la SFIO : candidats officiels , textes officiels ….

Les camarades qui ne se sentent pas une âme de mouton de Panurge devraient manifester fortement leur volonté de soutenir une gauche décomplexée et de renouveler les têtes en votant avec confiance pour B.HAMON (motion C)