Archive pour octobre 2008

capitalisme ou socialisme

Vendredi 31 octobre 2008

Refonder le capitalisme ou réinventer le socialisme?

Notre président de la République n’a pas peur des mots. Le voici maintenant qui se flatte d’avoir engagé le concert des nations dans  la refondation du capitalisme.

Laissons de côté le caractère  enfantin de la présentation. Le  “c’est moi, c’est moi”  finira  par lasser. Mais il y a bien, derrière ces mots, une option fondamentale.

Les conférences internationales dont la première aura lieu en novembre aux Etats Unis ne sont pas inutiles. Il en sortira sans doute une régulation plus stricte du système monétaire international.

Aura-t-on pour autant “refondé” le capitalisme? Disons que l’on aura essayé de lui redonner des couleurs et de le moraliser. Mais ses vices fondamentaux - le dévoiement des besoins, le creusement des inégalités, l’ignorance du futur -  perdureront.

Si l’on veut remédier à ces maux, c’est une autre voie qu’il faut emprunter. Il faut non pas refonder le système, mais bien le transformer.

Cette voie n’est pas encore balisée. Les sujets possibles de débat sont nombreux. Ce devrait être aujourd’hui l’une des tâches principale de l’opposition que de chercher à les éclairer.

Quelle régulation de l’économie? Sur quel fondement et jusqu’à quel point remettre en cause le principe du libre échange généralisé? Comment articuler et harmoniser les règles concernant la circulation des hommes, des marchandises et des capitaux?

Quelles interventions publiques au soutien de l’activité et de l’emploi, non seulement quand vient la crise mais aussi  en régime de croisière ?

Quelle place redonner à une planification qui oriente le marché sans nécessairement se substituer à lui?

Quelle organisation collective de la satisfaction des besoins dans les domaines où  l’exigent la garantie des droits fondamentaux ou  la sauvegarde des intérêts nationaux?

Quels mécanismes, quelle intensité dans la redistribution des ressources et dans la lutte contre les inégalités?

Quelle articulation entre les divers niveaux de l’intervention publique, national,européen et mondial?

C’est à ces questions et bien d’autres que devrait se consacrer, en liaison avec ses partenaires  européens et ceux des autres continents, la prochaine direction du parti socialiste.

Ce faisant elle contribuerait à esquisser une voie nouvelle de développement.

Comment nommer cette voie?

Je pense que les socialistes, eux non plus, ne doivent pas avoir peur des mots.

Face au capitalisme tel qu’il s’affiche aujourd’hui, et au delà  des expériences souvent malheureuses menées en son nom au 20ème siècle, c’est bien le socialisme qu’il s’agit de réinventer.

CHANGEONS LE PS

Vendredi 31 octobre 2008

LE MONDE CHANGE CHANGEONS LE P. S

Le congrès de Reims s’annonçait comme les précédents : celui d’un parti qui ne débat plus et qui ne se renouvelle pas. Et…Benoit HAMON est arrivé avec sa jeunesse, son dynamisme, sa nouveauté et surtout son socialisme décomplexé. Il a donné sa vision d’un parti moderne, d’un parti proche des réalités quotidiennes, d’une Europe qui s’oppose au libéralisme. Ce jeune député européen a des choses à dire à l’électorat de gauche, aux partis de gauche sans exclusive car son adversaire c’est la droite, toute la droite. Le renouveau, tant souhaité par beaucoup, c’est lui qui l’incarne sans faiblesse et sans se renier.

Oui, le congrès de Reims doit être celui d’un nouveau parti, dont la ligne politique, fixée par les militants, correspond aux souhaits de notre électorat et à l’intérêt de notre pays. Pas de socialisme à l’eau tiède mais un socialisme ferme sur ses valeurs, portant haut les couleurs de son passé.

Alors le monde change, il évolue rapidement sous le règne de l’argent roi, il faut en France et en Europe que les partis socialistes retrouve de la couleur et une volonté farouche de lutter contre ce social libéralisme qui enfume les esprits.

Le parti Socialiste doit changer, se renouveler, écrire une autre page, un EPINAY 2, voila une perspective qui permettra, à Reims, de se donner toutes les chances pour l’avenir.

Oui donnons un TEMPS D’AVANCE POUR RECONSTRUIRE L’ESPOIR A GAUCHE

Le 6 novembre votons pour BENOIT HAMON.

VOTONS MOTION C

le monde change

Vendredi 31 octobre 2008

LE MONDE CHANGE, MAIS AU P.S. RIEN NE CHANGE

Nicolas Sarkozy serait devenu « socialiste », selon le président du Venezuela, Hugo Chavez…

C’est sûrement de l’ironie de la part de Chavez. Aujourd’hui Nicolas Sarkozy mobilise l’argent public et les ressources du politique pour remettre les marchés sur pied. Pas pour en modifier les règles du jeu. Il n’ya rien de socialiste à appeler le retour de la puissance publique d’une main et, de l’autre, à poursuivre la privatisation de la Poste, le démantèlement de l’hôpital public, la suppression des postes de fonctionnaires, et à faire travailler les gens le dimanche. Sarkozy vient sauver celles et ceux à qui il doit sa carrière politique. C’est l’exemple le plus emblématique d’une socialisation des pertes. On efface la dette de jeu des banquiers en les laissant spéculer comme avant, en toute impunité et sans contrepartie.

Que feriez-vous si vous étiez au pouvoir ?

Dans l’immédiat, la France a besoin d’un bouclier social pour amortir les effets de la crise financière. Il faut s’attendre en 2009 à une vague sans précédent de délocalisations, de plans sociaux, un coup supplémentaire porté au pouvoir d’achat des familles, et à une dégradation des conditions de travail des salariés, soumis au chantage à l’emploi.

Que proposez-vous alors ?

Il faut un moratoire sur les délocalisations, un prolongement de l’indemnisation des chômeurs en fin de droit, l’interdiction des licenciements boursiers, une baisse exceptionnelle de la TVA sur les produits de première nécessité, la mise en oeuvre d’un bouclier logement fixant à 20% maximum la part du loyer dans les revenus d’un ménage. Et un programme « emploi jeune numéro 2 » axé sur les services aux personnes…

Quel financement envisagez-vous pour ce bouclier social ?

L’urgence commande de supprimer le « paquet fiscal » de14 milliards d’euros. Et puisque tout le monde s’accorde sur l’absurdité du pacte de stabilité et de croissance – on vient de mettre 10,5 milliards d’euros pour recapitaliser six banques françaises sans contre partie – il me paraît logique qu’on poursuive l’effort de solidarité à l’égard de Français frappés de plein fouet par la crise. Notamment en revalorisant les minima sociaux, en supprimant les niches fiscales, en taxant les stock-options et en augmentant le rendement de l’impôt sur la fortune.

Au PS, tout le monde sort le drapeau rouge. En quoi votre motion se distingue-t-elle ?

Notre motion est différente car elle n’a pas eu besoin de changer radicalement de grille d’analyse et de solution ! Aujourd’hui les leaders des trois motions issues de la direction sortante tiennent parfois des discours très éloignés de leurs actes et de leurs carrières passées, mais aussi des textes qu’ils écrivaient il y a quatre semaines. Le problème n’est pas tant de faire de la surenchère dans la description du chaos. Mais de dire clairement comment les socialistes se mobiliseront, dans les mois et les années qui viennent, pour être utiles aux Français, dans les collectivités locales que nous dirigeons et au Parlement, afin d’en finir avec cette opposition timide complexée et désolante.

Ségolène Royal braconne-telle sur vos terres ?

Elle vient de reprendre notre proposition d’un pôle financier public capable de soutenir l’investissement à long terme des entreprises. Tant mieux. La compétition pour savoir lequel d’entre eux sera plus à gauche que son voisin les amène à en faire un peu trop. J’espère seulement que cette grande transhumance politique ne se terminera pas, après le congrès, par un grand retour aux canons libéraux d’hier. Nous revendiquons un nouveau réalisme économique de gauche. Je pense à la nécessité de poser des restrictions européennes au libre-échange et à parvenir à une nouvelle répartition de la richesse entre le capital et le travail.

Le climat est au retour d’une gauche de gauche. Pensez-vous en bénéficier ?

On a gagné une bataille essentielle, celle de la crédibilité. Qui est aujourd’hui crédible pour rassembler tous les socialistes, préparer l’union indispensable de la gauche dans les trois prochaines années ? Ceux qui sont associés historiquement et idéologiquement aux quinze dernières années de dérive d’un socialisme français marqué par la conversion à des formes plus ou moins tempérées de libéralisme économique ? Ou ceux qui n’ont jamais cru que la modernité c’était embrasser les solutions économiques de la droite ?

Votre discours accroche-t-il chez les militants ?

Incontestablement et un peu partout. J’ai conscience que dans certaines grandes fédérations, le succès de salle risque de ne pas se traduire dans les urnes. Le moment est trop grave et trop sérieux pour qu’au PS on rejoue une scène maintes et maintes fois répétée. Tout change. Le monde, l’Europe, la France changent. Mais au PS rien ne change. On reprend l’orientation, la direction d’hier, et on cherche à faire croire que cela suffit à relancer un parti qui vient de perdre trois élections présidentielles successives.

Êtes-vous une caution de gauche pour le PS ?

Le choix par les responsables politiques et les élus qui m’entourent de valoriser un homme de 40 ans pour incarner la mixité n’était ni naturel ni évident. La preuve c’est que les autres ne le font pas. Quel est le candidat vers lequel convergent toutes les analyses sur le fond ? Aujourd’hui mon projet divise ou rassemble ? J’ai plutôt l’impression qu’il rassemble. Moi je n’ai jamais changé d’idée. Quand j’ai adhéré au PS à Brest, les ouvriers de l’arsenal étaient rocardiens, cathos de gauche et radicaux. Ce sont les autres qui se sont déportés sur la droite et maintenant reviennent à gauche. La solution pour le PS c’est un leadership renouvelé au service d’une orientation renouvelée.

Vous ne serez pas majoritaire, alors vers qui vous tournerez-vous ?

Aucune motion ne sera majoritaire seule. Je ne suis pas dupe de ceux qui annoncent des rapprochements pour nous siphonner des voix. Il y a aussi de fortes pressions pour un rapprochement entre Aubry et Delanoë. Que certains fassent 10000 voix de plus dans une grande fédération ne me convaincra pas de me retirer. Ma candidature n’a pas pour vocation d’amuser la galerie, mais de rassembler dès le lendemain du 6 novembre. Ça va être difficile, mais rappelez vous Mitterrand à Epinay : il avait fait 12%.

Recueilli par MATTHIEU ÉCOIFFIER

Motion D « Changer la Gauche pour changer la France », conduite par Martine Aubry

Jeudi 30 octobre 2008

Le congrès qui va prochainement se dérouler à Reims, important pour notre parti, doit être utile à la France et tracer les pistes des principales orientations politiques que nous souhaitons voir mises en œuvre dans notre pays.

C’est pourquoi, fort de mon engagement, de mes convictions socialistes, j’ai décidé de signer et de promouvoir la motion D, motion présentée par Martine Aubry car, pour moi, le Parti Socialiste doit adopter une ligne claire, compréhensible par tous.

Depuis 10 ans, François Hollande a réussi à piloter notre parti dans des conditions difficiles et son action permet aujourd’hui que les Socialistes, riches de leur diversité, qui est à la fois notre marque de fabrique , notre force et notre faiblesse, soient ceux autour desquels se bâtira, demain, l’alternative politique pour la France.

Pourquoi, en Corrèze ou ailleurs, faire le choix de la motion D ?.

Je crois qu’il est nécessaire que le Parti Socialiste incarne à la fois l’opposition à Nicolas Sarkozy et au gouvernement de François Fillon et l’alternative politique pour notre pays :

En réaffirmant la place centrale de l’homme dans la société et le rôle de la puissance publique. A l’heure de la dérèglementation et de la globalisation, ce point me semble essentiel.
Il est indispensable de proposer un nouveau modèle tout en confortant les valeurs auxquelles nous sommes particulièrement attachées. Parmi celles-ci, je pense bien sûr à la laïcité, sans cesse remise en cause par le Président de la République, mais aussi à la question sociale. Cet élément est majeur car c’est, par exemple, en sauvant l’école de la République ou en accordant à tous de nouveaux droits (comme le droit à l’emploi, le droit au logement) que nous redonnerons du sens à notre pacte républicain.
Mais il est impossible de se projeter dans l’avenir sans penser à l’Europe. Dans ce domaine, nous devons retrouver la volonté qui a permis, par le passé, aux pères fondateurs d’imaginer,  de rêver et de créer l’Europe qui nous a, depuis 60 ans, apportée la paix et une certaine prospérité.

Nous devons nous fixer comme ambition de réaliser une Union Européenne dont la mission première sera de garantir la sécurité et le progrès social..

Par notre vote, nous avons ensemble la possibilité de transformer le Parti Socialiste et de choisir les chances, toutes les chances des lendemains. C’est la raison pour laquelle je soutiens Martine Aubry dans sa démarche et la motion D.

Philippe Nauche,
Député-Maire de Brive

Pourquoi voter pour la Motion A ?

Mercredi 29 octobre 2008

Dans la crise que traverse notre pays, considérablement aggravée par la politique du pouvoir, notre devoir de socialiste est de réussir un grand congrès de Reims. Nous le devons aux Français, parce qu’il est essentiel que nous soyons une opposition efficace et utile à leur service, dès maintenant, de nouveau en ordre de marche, cohérents et audibles, en capacité de préparer un projet ambitieux et crédible pour une gauche gagnante en 2012.

Et nous devons la clarté aux militants pour qu’ils se saisissent des grands choix à faire.

La motion dont le 1er signataire est Bertrand Delanoë est celle de la cohérence. Elle propose à la fois :
•    Une orientation claire et la nôtre est celle du réformisme assumé, de l’efficacité de gauche au service du progrès social, de l’engagement européen pour peser dans la mondialisation, de la construction d’un nouvel Etat social prévoyant, de la promotion d’un nouveau modèle de développement qui articule croissance, justice sociale et écologie face aux défis du monde d’aujourd’hui ;
•    Une stratégie clarifiée et, pour nous, c’est sans ambiguïté  le rassemblement à gauche,
•    Un Parti socialiste doté d’un programme de travail pour 3 ans, renouvelé dans son fonctionnement et ses instances (qui devront être paritaires) ; un parti de militants où l’on retrouve le goût d’agir ensemble et où nul ne doit plus jamais se considérer au dessus des décisions prises démocratiquement.
•    Une équipe de direction cohérente et un Premier secrétaire qui soit une voix forte et crédible pour l’opposition, qui fasse travailler tous les socialistes et qui soit le garant du respect des militants.

Pour une gauche conquérante, nous appelons les militants socialistes à dégager, par leur vote, une majorité nette et forte, qui permettra de rassembler tous les socialistes autour de l’orientation choisie.
Au moment où la crise financière mondiale, s’ajoutant aux effets de la politique brutale du gouvernement, atteint déjà les plus vulnérables, et où la désespérance sociale frappe si durement notre pays, le devoir des socialistes est de s’opposer sans concession, et de proposer une autre voie à la France, celle du courage et de la responsabilité.

En débattant sur le fond, en nous rassemblant sur des choix forts, retrouvons la fierté d’être socialistes, redonnons un espoir à la France et préparons les conditions de la victoire de la gauche en 2012.

6 bonnes raisons

Mercredi 29 octobre 2008

MOTION C CORREZE

6 bonnes raisons de voter pour la motion C !

Parce qu’elle est une motion de rassemblement

Là où d’autres se divisent pour cause d’ambitions concurrentes, nous avons choisi de nous rassembler. Les militants de 7 contributions se retrouvent sur notre motion.

Parce qu’elle fait le pari du renouvellement

Chaque motion promet le renouveau et la rénovation. Nous avons choisi de passer des paroles aux actes : le premier signataire de la motion C est BENOIT HAMON, eurodéputé de 41 ans.

Parce qu’elle n’a pas attendu la crise financière pour parler de la faillite du modèle néo libéral !

Avant même la phase des contributions, nous avons mis en avant la responsabilité du système dans les 4 crises majeures que traverse le monde (alimentaire, énergétique, environnementale, financière) et proposé des réponses fortes remédier à celles-ci.

Parce qu’elle est claire sur les orientations

Contrairement à d’autres, nous n’avons jamais caressé le rêve de concilier socialisme et libéralisme. Nous plaidons au contraire pour une gauche décomplexée, fière de ses valeurs, offensive face à la droite.

Parce qu’elle est précise sur les propositions !

Aux discours vagues et aux orientations floues, nous préférons des propositions précises, susceptibles de mobiliser le peuple de gauche : Sur les salaires, sur les retraites, sur l’école, sur les services publics, sur la réforme des institutions, sur la démocratie dans les médias, nous proposons aux militants des réformes ambitieuses et réalistes.

Parce qu’elle est la seule à proposer une position sans ambigüité sur les alliances !

Le congrès sera utile s’il affirme sans ambiguïté que le PS revendique une stratégie claire de refus d’alliance avec le centre. Nous proposons d’engager une démarche politique pour l’émergence d’un “Parti de la Gauche“.

Quel monde pour demain ?

Mardi 28 octobre 2008

MOTION F-  UTOPIA

Né en 1996, le mouvement Utopien se pose  déjà depuis quelques années cette question qui, au-delà de considérations que l’on pourrait tenir comme philosophiques, est devenue à la lumière de la crise que notre monde traverse d’une redoutable urgence.

Urgence écologique planétaire qui s’impose à nous par la diminution accelérée des ressources que la terre peut encore nous procurer et qui rend caduqe et illusoire notre mode de croissance occidentale et avec lui le rapport à la consommation et au travail qui est le notre.

Urgence sociale et humaniste face à l’acceptation de valeurs tels que le mérite attaché au travail profitable au capital, ou la précarité nécessaire à la création de besoin de consommation .

Notre Utopie est de croire que l’on ne changera rien à ce monde si l’on garde la même approche politique de nos problèmes et si l’on ne remet pas en cause ce système globalisant qu’est le capitalisme.

Notre Utopie est de croire en un monde où l’étalon des valeurs ne sera pas ce que le capital peut retirer de notre travail, nos compétences, nos aspirations, nos rêves ou désirs.

Notre Utopie est de croire en un monde de liens et non de biens. Un monde où le don, le partage et la gratuité auront leur place.

Notre Utopie est de croire en un monde où les besoins fondamentaux de chacun (faim, eau, logement, santé, éducation) seront garantis par la société.

Notre projet est de concrétiser cette Utopie de façon raisonnée, logique et cohérente par la mise en place de mesures simples et novatrices qui n’auront comme seules limitations que celles que nous imposera notre inconscient collectif depuis longtemps dévoyé au service du capitalisme.

Nous ne vous proposerons pas plus de croissance ou de de consommation car à moins d’éradiquer une partie de la population mondiale cela ne sera pas permis par notre Terre, nous ne vous ferons pas de chimériques promesses.

Nous vous appelons simplement à nous rejoindre pour ensemble construire un espoir pour nos enfants.

Et comme le dit Victor Hugo, nous espérerons que:” l’Utopie d’aujourd’hui est le présent de demain. “

Reunion

Mardi 28 octobre 2008

REUNION D’INFORMATION OUVERTE A TOUS LES ADHERENTS

VENDREDI 31 OCTOBRE à 19 heures

à TULLE Salle Latreille –proche du théâtre-

Avec MICHEL VERGNIER

DEPUTE-MAIRE DE GUERET

GEORGES MARTEL Membre du Conseil National du PS

JACQUES CALMON Conseiller Régional

RECONSTRUIRE L’ESPOIR A GAUCHE

Bulletin 2

Mardi 28 octobre 2008

Mon choix pour le PS : Benoit Hamon et un monde d’avance

Le Parti Socialiste se réunit en congrès à Reims au mois de novembre pour définir son orientation et renouveler sa direction.

Cette  réunion est précédée de débats et du vote des militants qui doivent se prononcer sur les motions d’orientation qui leur sont soumises. Mon choix est fait, il s’inscrit dans la continuité de mon engagement depuis plusieurs années. Membre fondateur de NPS en Corrèze, proche de Benoit Hamon, je suis évidemment signataire de la motion “Un monde d’avance, la gauche décomplexée” que présente Benoit Hamon lors de ce congrès. Je le remercie de m’avoir choisi comme son mandataire en Corrèze.

Je vous invite à le retrouver sur son site personnel www.benoithamon.fr, mais aussi à consulter l’intégralité de notre motion sur www.unmondedavance.eu. En Corrèze, nombre de militants socialistes partagent cette orientation dans la continuité, pour beaucoup, de leurs engagements précédents.

A 41 ans, Benoit Hamon est le seul candidat au poste de 1er Secrétaire qui soit en capacité d’incarner un vrai renouvellement du Parti Socialiste. Fidèle à nos valeurs, clair dans son expression, il refuse la pipolisation de la politique pour se consacrer au fond, aux projets et au travail collectif. Fils d’ouvrier, il n’oublie pas d’où il vient. Je serai à ses côtés pendant ce congrès, et après, pour participer à la construction d’un Parti Socialiste rénové, sûr de ses convictions, et en capacité d’incarner une vraie alternative et un projet politique de gauche.

La crise financière actuelle démontre parfaitement la crise de l’ultralibéralisme, le besoin de régulation nationale et européenne. Elle montre aussi la nécessité de pouvoirs publics forts et armés pour relever ces défis.

Georges MARTEL Membre du Conseil national et Vice Président de la Commission Nationale des Conflits

LE 6 NOVEMBRE vous apporterez votre soutien à la motion C , conduite par Benoît HAMON pour le renouveau, pour son engagement à gauche, pour une Europe des citoyens, pour reconstruire l’espoir et pour UN MONDE D’AVANCE.

Choisir un monde d’avance, reconstruire l’espoir à gauche :

La politique ce n’est pas seulement gérer la cité, c’est changer la vie: c’est améliorer la vie du plus grand nombre, et non d’une poignée de dominants. Cet idéal, cette conception de la politique est essentielle pour un homme de gauche. La mondialisation libérale, pensée unique, présentée comme seule politique possible, a dominé la vie politique depuis le début des années 80.

La mondialisation n’est pas libérale, mais néolibérale, comme tout système dominant sans opposition, l’habileté des néo-conservateurs a consisté à inverser le sens des mots, libéral signifie dans leurs écrits néo-réactionnaires, Réforme contre réforme. (Réformer c’est améliorer la situation économique et sociale.)

Les socialistes sans complexes, fiers de leurs racines, ont critiqué la mondialisation néo-réactionnaire, l’ont analysée et ont depuis longtemps averti des dangers qu’elle fait courir au monde, aux hommes, à notre planète : la plus grave crise financière, que le monde ait jamais connue, est le résultat, de cette politique, de la démission des hommes politiques, soumis aux dominants seuls bénéficiaires de la mondialisation réactionnaire.

Nous avons en effet un monde d’avance, pour avoir analysé la mondialisation réactionnaire, et pour en avoir prévu les conséquences, nous avons un monde d’avance pour sortir de cette crise pire, que celle de 1929.

Avec Benoît Hamon, Marie Noëlle Lienemann, Paul Quilès Jean Luc Mélenchon, Marc Dolez, Pierre Larrouturou, reconstruisons l’espoir à gauche, bâtissons ensemble cet autre monde : ce monde d’avance.

Jean Bachèlerie Section Neuvic - G S E National Banques

Liberté, Egalité, Fraternité…vive la République et la Laïcité.

Education Nationale ma « Maison mère », notre « Maison », moi qui te dois tant, qu’ai-je fait pour que tu sois dans un tel état de délabrement, dans un tel état de d’abandon ? Pourtant, élève, étudiant professeur, j’en ai vu passer des ministres qui disaient vouloir effectuer des travaux, mettre en place de nouveaux plans et même fixer de ces objectifs qui font rêver en affirmant d’un ton péremptoire « je veux 80% de jeunes au baccalauréat »…Un objectif auquel pouvait souscrire tout citoyen, puisque cela impliquait de permettre à chacun d’accéder à un savoir jusque là réservé à l’élite et de favoriser pour chacun une véritable promotion sociale. Qu’en est- il? Le bateau est à la dérive, mais il demeure intéressant puisque pris d’assaut par un équipage de bien dangereux pirates…Bien entendu, certains de ses représentants étaient déjà dans la place, mais à présent, c’est publiquement et sans vergogne que la pire des réactions tente d’y affirmer là comme ailleurs sa prise de pouvoir. Rejetant la vocation de L’Education Nationale de servir le plus grand nombre, elle veut en faire un moyen au service de son idéologie. Mais qu’avons-nous fait pour défendre une institution pour laquelle nos anciens, parce qu’ils avaient compris son importance, se sont tellement battus ? Qu’avons nous fait pour revendiquer et défendre en 1984 les engagements d’Alain Savary, ministre de l’Education Nationale ? Nous disons laïcité, camarades, quand nous-mêmes envoyons nos enfants dans ce privé dont on peut s’interroger sur ce qu’il véhicule comme valeurs !!! Mais sommes-nous capables de défendre ces valeurs dont nous nous prétendons les héritiers ? Alors, je revendique notre héritage du « Siècle des Lumières », de la Révolution et de ces magnifiques anciens, Jules Ferry, Emile Combes… qui ont fait de notre Ecole, l’ÉCOLE LAIQUE, l’ÉCOLE de la REPUBLIQUE… J’en terminerai ici en proposant une citation à votre réflexion  « Une charte de la laïcité dans les services publics doit être élaborée, et les fonds publics réservés à la seule école publique. » Puisque vous avez lu la motion C, vous savez qu’elle y figure en même tant que l’on y propose un « nouveau pacte éducatif national » Dés lors comment s’étonner si j’ai signé cette motion C qui à la fois martèle son attachement à l’Education Nationale et formule les moyens de la protéger tout en fixant ses objectifs.

Bernard FAVENNEC Section de Tulle

UNE EUROPE D’AVANCE

L’actualité économique et financière aura des conséquences sociales. Il revient aux socialistes en France et en Europe d’engager une action en rupture avec la ligne actuelle. D’abord le renforcement du rôle de l’Etat et de la puissance publique, baisse des taux d’intérêt de la BCE et Emprunt européen pour els grands travaux avec révision du pacte de stabilité. Des solutions existent que notre motion reprend sans jusqu’à ce jour être entendus, pourtant le PS vient d’évoluer mais nous devons agir sur un SMIC européen, sur l’harmonisation sociale et fiscale, sur la protection des services publics européens et sur la gestion de l’eau sous forme de régie. Cette approche doit avoir une ligne force le respect de l’environnement , prendre des mesures fortes concernant l’écologie en matière de santé, de réduction des rejets, de limitation des transports marchandises en privilégiant le fer routage, en prenant des mesures d’économies d’énergies en matière de bâtiments et en privilégiant l’humain sur la machine. Avoir cette volonté, voila ce qui préconise notamment la motion C.

Bernard CROUZEVIALLE Adjoint Maire de Malemort

UN ENGAGEMENT DETERMINE POUR LES SERVICES PUBLICS

La préservation et la consolidation des services publics dit impérativement se faire par la loi qui stipulerait leur inclusion dans la constitution, ou par référendum. Il faut que cessent toutes ces tergiversations sur les formules telles que les services d’intérêt général, quand nous savons très bien que ces services ne serviront que les intérêts particuliers, ce qui est totalement antinomique avec la notion de service public. Il existe des exemples concrets notamment sur la gestion de l’eau, où dans certains départements qui la régissent, des consortiums estent ceux-ci afin de leur imposer une gestion privée beaucoup plus onéreuse pour l’utilisateur. Il faut que le service public du courrier des colis et de la presse soit assuré six jours sur sept jusqu’au plus profond de nos campagnes, que les bureaux de poste soient accessibles sur tout le territoire pour toute la population. Il faut que l’électricité et le gaz soient considérés comme une marchandise sociale, que el train continue de s’arrêter dans toutes les gares principales d’un département, que la santé et l’école redeviennent avant tout humaines et non spéculatives, que al laïcité soit institutionnalisée . Rendre un caractère social et solidaire voila à travers des propositions concrètes ce que j’ai aimé dans le texte de la motion C.

Philippe BOUTET Section de Vigeois GSE POSTES

UNE ALTERNATIVE DE RUPTURE

Il faut moraliser, réguler, refonder le capitalisme. Le 12 octobre 2008, SARKOZY en rajoute un peu plus devant les européens : il faut nationaliser !

Par ses discours, notre Président serait-il devenu de gauche ? Alors va-t-il enfin se décider d’annuler le bouclier fiscal qui protège les plus riches ? Va t-il abandonner le plan de réforme de l’Etat engagé supprimant 30 600 postes dans la fonction publique ? Je ne pense pas !

Comme à son habitude, notre Président s’emballe comme la chute des produits boursiers ! On en oublierait presque sa politique désastreuse dans l’hexagone.

Les parachutes qu’ils soient dorés ou pas, ne freinent plus grand chose, les marchés mondiaux continuent « de dévisser ».

La « Com » dont use et abuse le Président français pour tout et n’importe quoi, n’aura aucun effet sur cette crise. Pensez donc : le coût de la crise est estimé à 1 000 milliards d’euros ! (d’après le FMI).

Ce qui inquiète évidemment et en premier lieu les français, et plus encore les contribuables, c’est que les seuls qui ne paient pas et ne paieront pas pour cette chute des marchés sont ceux-là même qui l’ont provoquée : les spéculateurs. Pour ces derniers pas de crise, mais au contraire l’occasion d’en profiter, pour nous la socialisation des déficits. Par toutes ses annonces, SARKOZY ne vise qu’à défendre becs et ongles le système et ce qui me sidère, ce sont les déclarations des ténors socialistes qui donnent une certaine légitimité aux décisions de notre Président. Alors ramenons nos camarades socialistes et à leur droitisation idéologique à la définition du mot socialisme dans le dico.

« Doctrine économique et politique préconisant la disparition de la propriété privée, des moyens de production et l’appropriation de ceux-ci par la collectivité ».

On n’y parle pas d’aménagement du capitalisme !!

Il faut plus que jamais promouvoir au Congrès une alternative de rupture.

La motion de Benoît HAMON est en une.

Jean Claude RIBER Section de Brive – GSE SNCF

Ce deuxième bulletin a été élaboré, comme le premier, collectivement et chacun et chacune donnant sa vision des choses. C’est une équipe jeune, dynamique, qui souhaite poursuivre ce combat : celui d’un socialisme moderne mais qui reste ancré à gauche, apportant sa touche d’actes sociaux et voulant réduire les inégalités. Cette méthode veut d’abord être celle de l’éducation populaire, l’information, l’explication. Nous n’avons pas le support des médias, nous voulons convaincre. Cette courte campagne, nous la poursuivrons, à la place que nous donnerons les militants le 6 Novembre et après, dans les sections, à la fédération, sur le terrain .

Alors venez nous rejoindre,. UN MONDE D’AVANCE martel.georges@wanadoo.fr

Notre choix : laisser le PS se dégrader ou le renouveler !

Lundi 27 octobre 2008

Nous sommes à l’heure des choix pour le PS, pour la gauche, pour la France. Depuis l’élection de Sarkozy et la faillite des systèmes financiers, les Français vivent dans la peur et nous sommes inquiets de la frilosité et du peu de réactivité de notre parti.

Nous déplorons que nos « éléphants », antagonistes des luttes passées , si respectables soient-ils, pèsent ainsi sur ce congrès à travers les motions présentées. Nous sentons percer la tentation de ne pas voir bouger, ni le parti, ni des habitudes vieilles de 37 ans…Notre congrès mérite mieux que de déplorables railleries assassines, en ces temps de crise qui font apparaître à quel point son renouveau est un enjeu majeur : les idées socialistes n’ont jamais été aussi pertinentes, tandis que s’offre à nous le choix entre laisser la situation et l’image du PS se dégrader ou le renouveler profondément.

Nous vous suggérons, cher(e)s ami(e)s, de lire attentivement notre motion et la déclaration de Ségolène Royal du 15/10 sur la crise, où un millier de militants ont répondu en quelques heures à son invitation (en intégralité sur www.fiersdetresocialistes.org ). A ce sujet, nous proposons de pérenniser les nationalisations bancaires, de créer un établissement public d’investissement, de mener une action résolue contre les paradis fiscaux, de prendre des sanctions contre les banquiers qui s’en mettent plein les poches : c’est d’un nouveau modèle de croissance et de régulation qu’il s’agit !

Notre tâche est d’œuvrer à construire un parti plus représentatif qu’aujourd’hui. La généralisation, entre autres, de la carte à 20 €, offrirait à beaucoup la chance de s’investir. Le PS , qui en est le défenseur, se doit d’ouvrir ses portes aux revenus modestes. Pour contrer la droite en campagne idéologique, il nous faut un PS aux idées claires et concrètes, au delà des intentions, pour convaincre. Notre motion, avec ses solutions précises et ses pistes de réflexion, s’offre à nous comme la mieux armée pour conduire notre parti à la reconquête de sa crédibilité et de son électorat.

Un vote  d’importance ! Ami(e), nous n’avons besoin d’aucun conseil et nous disposons de notre entière liberté de choix : dans l’isoloir, nous serons, en effet, dégagés de toute pression, si amicale soit-elle, pour faire librement le choix que nous dicte notre conscience !

Notre mandataire en Corrèze : Kristof Arroyo (kristof.arroyo@gmail.com ; 06 86 47 84 65 ; desirsdavenir19.unblog.fr)