Archive pour la catégorie ‘Motion E’

« L’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes »

Mercredi 5 novembre 2008

Chère et cher Camarade,

Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes à l’heure des choix pour le Parti Socialiste, pour la Gauche et pour la France. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République et la faillite du système financier mondial, les français vivent dans la peur et ce n’est pas le gouvernement Fillon ou l’opposition que nous menons actuellement qui changeront l’état d’esprit dans lequel notre pays est plongé.

Le 6 novembre nous allons faire un choix, un choix d’avenir qui décidera des orientations du Parti Socialiste et de son futur pour rénover, reconstruire à gauche dans le rassemblement et l’espoir.

Ce choix, celui de la motion E, nous voulons le partager avec le plus grand nombre : avant tout, c’est un choix collectif.

« L’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes »

Portée par Gérard Collomb et Ségolène Royal, mais aussi et surtout, par plus de 10 000 militants, femmes et hommes, qui ont signé notre motion ainsi que les contributions “Combattre et proposer” (Ségolène Royal), “La Ligne claire” (collectif), “Aux militants”  (Gaëtan Gorce) et “Unité et refondation(s)” (Frédéric Léveillé).

Pourquoi choisir la motion E ?

E comme Equipe La motion E, c’est d’abord une équipe rassemblée autour de ses convictions socialistes. Une équipe appréciée et reconnue qui réunit des personnalités,comme G.Collomb,V.Peillon,S.Royal,des jeunes comme A.Filippetti, D.Batho, N.Belkacem, G.Garot M.Valls parmi tant d’autres militants déterminés à construire le Parti Socialiste de demain.

E comme Engagement La motion E encourage l’engagement citoyen. La démocratie participative. Elle restaure à chacun une part de pouvoir politique en donnant la parole à ceux qui ne l’ont jamais. Nous mettrons en oeuvre nos engagements en matière de limitation du cumul des mandats, de parité hommes/femmes et de diversité d’origine ce nos candidats.

E comme Ethique Notre Parti se doit de montrer l’exemple, les meilleures pratiques de transparence, de gestion publique et de communication. Seule l’application de nos programmes nous permettra de gagner en crédibilité.

E comme Egales La motion E milite pour une règle paritaire applicable dans toutes les instances nationales et fédérales. en politique comme dans la vie professionnelle, dans la société, dans la famille.

E comme Ecologie L’Etat doit soutenir la recherche et toutes les initiatives destinées à répondre à l’urgence climatique. La création d’un fonds « après-pétrole » financé par une taxe sur les compagnies pétrolières.

E comme Economie Oui à l’innovation ! Oui à l’économie sociale et solidaire ! Non à l’économie de rente ! L’urgence économique nous appelle à lutter contre la dérive spéculative par une régulation des institutions financières et des fonds d’investissement. La motion E propose la création d’une banque publique pour le développement des PME et le soutien à l’économie sociale et solidaire.

E comme Etat Régulateur, efficace, préventif. Il faudra en France une révolution fiscale pour rendre l’impôt plus juste, la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG,en un impôt progressif,la suppression des niches fiscales.

E comme Egalité devant la retraite La retraite, c’est le patrimoine de ceux qui n’ont pas de patrimoine !  Notre Parti doit se battre pour garantir le système par répartition !

E comme Education Elle est au coeur du projet socialiste !  De la crèche au doctorat.

E comme Europe la motion E propose de travailler en priorité à l’adoption d’une directive qui protège les services publics des règles communes de la concurrence. Elle propose une Europe des grands projets, capable de faire face aux défis industriels, énergétiques et écologiques, de promouvoir les idées de régulation économique et financière. Rendons aux citoyens la confiance dans cette aventure unique.

Enfin, E comme ESPOIR ! Redonner ESPOIR à gauche, aux millions de Français qui souffrent, en France et à l’étranger, mais aussi à toutes celles et ceux qui, partout, croient en la France solidaire, qui accueille, protège, aide, émancipe.

Affirmer notre fierté d’être SOCIALISTES, voilà ce qui nous donne envie de voter, le 6 Novembre, pour la motion E.

“L’heure de nous-mêmes a sonné” disait Aimé Césaire. Plus nous serons nombreux à voter pour la motion E, plus forte sera la capacité du Parti Socialiste à porter haut nos valeurs de solidarité, de laïcité, de liberté, d’égalité, de fraternité.

Signataires en Corrèze: Kristof Arroyo, Pierre Barlerin, Marie-Christine Bazin, Jean-Luc Besson, Melvin Bruches, Marie-Evelyne Castel, Gilberte Chavastelon, Jeanne Denecker, Gerard Denecker, Philippe Gache, Maurice Jarjanette, Henri Juge, Jean Le Panse, Marité Margerit, Claudie Mazenq, Georges Mazenq, Françoise Munsch, Isabelle Pages, Catherine Picard, Simone Prunier, Michel Prunier, Michèle Reliat, Alain Vinet…

Nous retrouvez :

le site de la motion E : http://www.fiersdetresocialistes.org

le site de la motion E en Corrèze : http://desirsdavenir19.unblog.fr

Lettre aux militant-e-s de la part de Ségolène Royal

Mardi 4 novembre 2008

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Chers toutes et tous,

On voudrait nous faire croire que le vote que nous allons faire jeudi est anodin, comme si les élections américaines devaient absorber tous les regards.


Mais non ! Ce vote est très important, historique même, et vous avez une responsabilité essentielle. N’oublions jamais que dans de nombreux pays des hommes et des femmes risquent leur vie pour créer des partis libres. Nous qui avons la chance de pouvoir agir, faisons-le, et je vous appelle à participer très nombreux à ce vote.

Car même si les Français ne comprennent pas toujours nos procédures, ce vote du Congrès va dire ce que l’avenir de la gauche sera.

Oui ou non, voulons-nous écrire une nouvelle page de notre histoire, vibrante et populaire ?

Oui ou non, notre parti va-t-il enfin bouger ?

Oui ou non, la nouvelle génération que nous poussons en avant va-t-elle pouvoir prendre ses responsabilités ?

Oui ou non, le peuple que j’ai vu tellement présent et attentif au cours de ces derniers mois, va-t-il venir vers nous parce que nous saurons lui redonner de l’espoir ?

L’histoire nous enseigne que les civilisations sont mortelles. Pourquoi en serait-il autrement pour un parti ? Comme l’ont dit les femmes salariées de la Camif, les ouvriers de Ford et bien d’autres : « Le PS peut disparaître s’il s’éloigne du peuple. »


Même si ces mots nous secouent, il faut les entendre. Alors secouons-nous. Ne retournons pas à la case départ. Choisissons l’avenir. Donnons-nous un temps d’avance.


Nous n’avons pas le droit d’être faibles ou de disparaître au moment où la France a besoin de nous. N’oublions jamais la confiance que dix-sept millions de Français ont placée en nous, et pensons aussi à toutes celles et ceux cruellement déçus par une droite dont l’insolence le dispute à l’incompétence.


Aujourd’hui l’Amérique métissée assume son histoire. Et nous? Pourquoi renoncer à tendre la main à la France métissée qui a tant cru en nous et ne demande qu’à revenir vers nous ? N’y renonçons pas. Nous le ferons.


Imaginons que les Français, grâce à nous, se ré-intéressent à la politique.


Imaginons qu’on leur donne, nous socialistes, les clefs pour comprendre le monde et donc peser sur les choix de société.


Imaginons que nous apportions au mouvement social notre énergie pour inverser les rapports de force entre le capital et le travail.

Imaginons un parti dans lequel le coût de l’adhésion, désormais très modique, permettrait à la jeunesse, aux employés, aux ouvriers, aux petits retraités, de venir nous rejoindre.


Il faut oser un parti tellement uni et où les militants sont tellement respectés que lorsqu’ils désignent un ou une candidate, tous les autres font campagne pour la victoire. C’est possible, comme viennent de le montrer les forces qui se sont rangées autour de Barack Obama.


Il faut oser tout transformer pour mieux atteindre notre objectif. Quel est cet objectif ? Humaniser le monde. Agir pour que les valeurs humaines s’imposent toujours sur le cynisme financier. Un bout de changement ne suffira pas. Les tumultes actuels le prouvent.


Deux millions d’italiens se sont levés contre Silvio Berlusconi et sa politique de destruction de l’éducation publique et laïque.


Je vous assure que nous sommes capables d’en faire autant. A condition de le vouloir.


Jeudi 6 novembre, vous pouvez le faire : votez pour une transformation radicale, sereine et utile.


Cette transformation que la droite redoute. Mais une transformation que les Français, notamment ceux qui souffrent, attendent de nous, parfois désespérément.


Oui, nous le voulons ! Oui, nous le pouvons ! En avant !


Fidèlement,


Amitiés socialistes,

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Ségolène

Oui, enfin de la discipline au PS, dans le respect et la fraternité !

Mardi 4 novembre 2008

Soyons sérieux ! Parler aujourd’hui de discipline au PS n’est-ce pas une gageure ? Alors que ces dernières années ont été marquées par de si nombreuses manifestations d’égo en prises de position et en gestes qui partaient dans tous les sens et qui n’ont qu’exceptionnellement été sanctionnés… Les « pyromanes » seraient ils l’espace d’un congrès devenus « pompiers » ?

  • Rappelons nous la campagne dissidente menée en 2005 pour le référendum sur la constitution européenne au point de rendre inaudibles les choix démocratiquement effectués par les militants ! On a même vu, sur les marchés, des socialistes distribuer des tracts sauvages pour le « non » à quelques dizaines de mètres d’autres socialistes qui faisaient campagne sur les positions de leur parti ! Quelle image d’incohérence politique !

  • Rappelons nous aussi le capharnaüm des élections présidentielles. Les railleries, les sarcasmes, les coups bas, les déclarations machistes et de suspicion, les sifflets organisés au Zénith, qui ont jalonné en 2006 la pré-campagne interne à la désignation. Les éléphants et sous-éléphants, déchaînés dans leur mauvaise foi, ne se privaient pas de railleries publiques, sans complexe ni retenue, oubliant que le respect et la fraternité sont des valeurs socialistes …

  • Rappelons nous la campagne présidentielle proprement dite, parsemée encore de quelques petites phrases et surtout marquée par les silences, le peu d’engagement militant manifesté par la plupart des indisciplinés et des déçus de la désignation qui ont ostensiblement traîné les pieds et négligé de mouiller la chemise dans une campagne dont ils sont frileusement restés à l’écart.

  • Rappelons nous enfin les livres au vitriol que se sont empressés d’écrire nombre d’entre eux. Le plus féroce émanait d’un ex premier ministre devancé par Le Pen en 2002… Le même, bien qu’ayant quitté la vie politique après son désastreux échec, ne se privait pas de déverser sans scrupule ses critiques et sa bile à l’encontre de celle qui avait été capable en 2007 de rassembler deux fois plus de voix que lui en 2002 ! Le même qui apparaît aujourd’hui comme l’inspirateur de la motion de la continuité. Voudrait-on encore prendre les mêmes et recommencer ?

Et ce sont ces indisciplinés de la voix, de la plume, alliés à ceux qui ont eu la faiblesse de les laisser faire, qui oseraient aujourd’hui se faire les chantres de la discipline au PS ! Un tel positionnement n’est pas tolérable ! Puissent les militants socialistes, ainsi offensés de se voir pris pour des naîfs, sanctionner ce discours et offrir à ces éléphants et éléphanteaux fatigués une paisible retraite …

Quant à celle qui a été ces dernières années la cible de tant de ces comportements, elle apparaît, en contrepoint de l’état déplorable dans lequel les éléphants ont entraîné leur parti, comme porteuse de l’indispensable novation. Puissent les militants en avoir pleinement conscience : c’est autour de Ségolène Royal que commencent à se regrouper les jeunes équipes qui l’entourent déjà, aux côtés de celles et ceux qui acceptent de jouer sainement le jeu de leur parti.

Un parti qui retrouve l’esprit de discipline, une discipline consentie dans le respect mutuel et la fraternité. Un parti qui retrouve enfin de saines conditions de travail pour élaborer une réponse cohérente aux nouveaux défis d’un monde en crise. Un parti qui se prépare, sereinement et dans la cohésion retrouvée, aux difficiles combats qu’il va lui falloir mener pour reconquérir la crédibilité que tant d’erreurs et de dérapages lui ont fait perdre .

Aucun nom n’est cité dans cet article, volontairement, mais le respect que l’on doit aux personnes n’exclut aucunement la critique des comportements politiques, au moment où il s’agit de dresser le bilan et d’en tirer la leçon.

Militant socialiste, c’est à toi de décider !

Lundi 3 novembre 2008

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Lettre aux socialistes de base qui ont aussi leur mot à dire pour le congrès de leur parti à Reims :

Militant socialiste, c’est à toi de décider !

Le congrès de Reims du Parti Socialiste est engagé. Comme d’habitude, nous avons eu droit à des contributions, aujourd’hui oubliées, et maintenant à des motions soumises aux votes. Chacune d’elles étale ses soutiens pour impressionner les militants. On refait chaque fois la même chose, à chaque congrès depuis Epinay, et cela dure depuis … 37 ans. Pourtant le monde a changé, la France a changé, les esprits ont changé et la gauche se cherche une nouvelle identité, de nouveaux modes de fonctionnement et un nouveau leader face à Nicolas Sarkozy.

Mais, c’est quand même à vous, militants que reviendra le dernier mot, c’est vous qui allez voter. Plus vous serez nombreux à le faire, plus votre expression se libérera des vieilles contraintes héritées du passé. Je pense particulièrement à ceux d’entre vous qui, marqués par la déception après l’enthousiasme de la campagne présidentielle, hésitez encore à reprendre votre carte 2008. Si vous le faites, chers amis, vous pourrez vous exprimer, faire connaître votre sentiment et peser sur la décision !

Une expression qui vous revient de droit, à vous aussi bien qu’à celles et ceux qui sont à jour de leurs cotisations. Vous vous rendez compte, nous nous rendons compte que la plupart des éléphants et éléphanteaux qui ont concocté certaines de ces fameuses motions sont conditionnés par la crainte qu’ils ont de voir leurs habitudes et leurs prérogatives bousculées … Ils veulent bien parler de ravaler la façade du parti, mais redoutent visiblement cette rénovation en profondeur et ce rajeunissement dont le PS a un urgent besoin ! Leurs coalitions sont, hélas, celles de l’immobilisme, cet immobilisme qui me rappelle étrangement les dernières années de la SFIO, quand nous, les jeunes de l’époque au PSU, mais aussi d’ailleurs, en luttant contre les tortures en Algérie, voulions mettre ces « vieilles barbes » à la Guy Mollet à la retraite, pour bâtir du neuf et du vivant, pour reconstruire un parti qui bouge !

En effet, parmi les motions présentées, certaines incarnent la pérennité de l’ordre ancien où se font discrets, pour l’instant, les principaux antagonistes des luttes passées ! Laurent Fabius et Lionel Jospin, pour ne citer qu’eux, tout en respectant leurs personnes, sont encore là  et continuent, par personnes interposées, et à travers les désolantes querelles qui opposent publiquement Martine Aubry et Bertrand Delannoé, à régler leurs comptes. Car ils jouent en fait un rôle plus important que ne laisse paraître la discrétion à laquelle ils croient opportun de momentanément se résoudre …

Puisse chaque militant avoir conscience, encore plus aujourd’hui qu’hier, de l’importance de son vote ! Ami, tu n’as besoin d’aucun conseil de personne et tu disposes de ton entière liberté de choix. Quand tu te retrouveras seul dans l’isoloir, tu seras, en effet, libéré de toute forme de pression, si amicale soit-elle, et à même de faire le choix que te dicte ta conscience !

Peut-être as-tu vu l’émission « Danièle MITTERRAND l’insoumise » publiée sur Arte le vendredi 3 octobre. Le soir du second tour des présidentielles, dans la voiture de Danièle, la radio annonce « Nicolas Sarkozy est élu président de la République », « arrêtez et mettez de la musique » demande-t-elle au chauffeur. C’est Brel qui chante « Quand on a que l’amour ». Elle sourit, évoque ce qui attend Ségolène : « Ca va être terrible pour elle. Elle va être coupée en morceaux. Quand le parti veut démolir quelqu’un, il sait faire. C’est maintenant que je pourrais me rapprocher d’elle. On peut la critiquer, dire ce qu’on veut, mais qu’est-ce qu’elle a donné ! »

Ce sont les derniers mots de l’émission. Danièle Mitterrand avait vu juste, hélas et cela continue, même en termes feutrés, dans la vie du PS aujourd’hui ! Tout simplement parce que Ségolène a la volonté et le courage de faire bouger les choses afin de faire prévaloir dans notre parti le renouveau dont il a un urgent besoin.

15 / 10 / 2008 Gérard Denecker, un ancien d’Epinay, qui n’a de leçon à donner à personne, mais qui sait que l’histoire nous apprend combien il est avisé de ne pas renouveler les erreurs passées !

Vers le Parti Socialiste d’Avenir…

Dimanche 2 novembre 2008

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En dehors de l’aspect programmatique formulé dans la motion elle même, la force d’attraction de la motion E, c’est d’incarner le parti socialiste d’avenir. Parmi nous, se trouvent des élus locaux qui font pour leurs administrés une politique socialiste offensive économiquement et qui sont à la pointe pour faire réussir leurs villes, leurs départements ou leurs régions. On trouve aussi des élus locaux nouvellement installés qui ont fait une campagne participative sur le terrain. Et puis l’on trouve aussi parmi nous des camarades qui, après un passage à l’extrème gauche, ont au cœur l’espoir de voir gagner demain les valeurs socialistes et qui ont compris que cela passera par le combat, mais aussi par la mise en place de moyens d’action susceptibles de créer le dialogue et l’échange dans la société.

Pour dire clairement les choses, et pour paraphraser julien Dray, nous faisons l’alliance arc-en-ciel au sein même de notre motion avant de la proposer au PS, à la gauche, au pays. C’est notre force clairement.

La force d’attraction de notre motion E est de réunir en son sein des tendances d’avenir différentes, mais qui sont ouvertes au débat d’idées. Nous savons très bien que nous sommes divers, nos trajectoires sont différentes, nos situations aussi, mais que nous avons la même aspiration qui est de faire gagner le socialisme. Mais pas un socialisme figé “telle une momie enveloppée de bandelettes doctrinales”, mais un socialisme ouvert sur la société, le monde et adossé aux valeurs de la République.

Ce qui caractérise notre motion c’est sa volonté d’ouverture. Elle pense que c’est en s’ouvrant aux autres que l’on construit le meilleur. Car on permet à l’ensemble de la diversité de s’exprimer. Pour cela, elle mettra tous les moyens pour rendre notre parti attractif et populaire. Elle mettra tout en œuvre pour favoriser le débat d’idées en son sein. Contrairement à certains qui envisagent des conventions thématiques organisées par l’appareil du parti ici ou là, nous proposons la multiplicité des débats internes dans les fédérations, nous voulons que la construction programmatique du parti se construise de façon ascendante. Dans cette construction il y aura alors de la place pour toutes et tous. Si tout le monde peut exprimer son avis sur le chemin à suivre, alors nous pourrons définir le meilleur pour l’intérêt général.

Notre motion E a la chance de regrouper des expériences diverses. Elle a la chance de donner un désir d’avenir à des adhérents socialistes qui n’y croyaient plus. Cette envie collective de faire gagner demain le socialisme se retrouve dans la perspective républicaine qu’a commencé à tracer Ségolène Royal et sur laquelle Vincent Peillon s’est engagé avec détermination. C’est sur le chemin du renouement avec son histoire passée, tout en construisant un avenir de manière offensive et respectueuse que notre motion E entend gagner le congrès socialiste. Non pas pour elle-même et pour se glorifier. Mais parce qu’elle a des perspectives d’avenir à proposer à l’ensemble des socialistes de mettre en oeuvre et qu’elle seule donne la certitude du débat d’idées puisqu’il existe déjà en son sein.

Si on veut être ouvert au monde, il faut d’abord l’être chez soi…

Plus d’information sur le Motion E, l’espoir à Gauche, Fier(e)s d’être Socialistes en Corrèze : http://desirsdavenir19.unblog.fr

Notre choix : laisser le PS se dégrader ou le renouveler !

Lundi 27 octobre 2008

Nous sommes à l’heure des choix pour le PS, pour la gauche, pour la France. Depuis l’élection de Sarkozy et la faillite des systèmes financiers, les Français vivent dans la peur et nous sommes inquiets de la frilosité et du peu de réactivité de notre parti.

Nous déplorons que nos « éléphants », antagonistes des luttes passées , si respectables soient-ils, pèsent ainsi sur ce congrès à travers les motions présentées. Nous sentons percer la tentation de ne pas voir bouger, ni le parti, ni des habitudes vieilles de 37 ans…Notre congrès mérite mieux que de déplorables railleries assassines, en ces temps de crise qui font apparaître à quel point son renouveau est un enjeu majeur : les idées socialistes n’ont jamais été aussi pertinentes, tandis que s’offre à nous le choix entre laisser la situation et l’image du PS se dégrader ou le renouveler profondément.

Nous vous suggérons, cher(e)s ami(e)s, de lire attentivement notre motion et la déclaration de Ségolène Royal du 15/10 sur la crise, où un millier de militants ont répondu en quelques heures à son invitation (en intégralité sur www.fiersdetresocialistes.org ). A ce sujet, nous proposons de pérenniser les nationalisations bancaires, de créer un établissement public d’investissement, de mener une action résolue contre les paradis fiscaux, de prendre des sanctions contre les banquiers qui s’en mettent plein les poches : c’est d’un nouveau modèle de croissance et de régulation qu’il s’agit !

Notre tâche est d’œuvrer à construire un parti plus représentatif qu’aujourd’hui. La généralisation, entre autres, de la carte à 20 €, offrirait à beaucoup la chance de s’investir. Le PS , qui en est le défenseur, se doit d’ouvrir ses portes aux revenus modestes. Pour contrer la droite en campagne idéologique, il nous faut un PS aux idées claires et concrètes, au delà des intentions, pour convaincre. Notre motion, avec ses solutions précises et ses pistes de réflexion, s’offre à nous comme la mieux armée pour conduire notre parti à la reconquête de sa crédibilité et de son électorat.

Un vote  d’importance ! Ami(e), nous n’avons besoin d’aucun conseil et nous disposons de notre entière liberté de choix : dans l’isoloir, nous serons, en effet, dégagés de toute pression, si amicale soit-elle, pour faire librement le choix que nous dicte notre conscience !

Notre mandataire en Corrèze : Kristof Arroyo (kristof.arroyo@gmail.com ; 06 86 47 84 65 ; desirsdavenir19.unblog.fr)