Mon choix pour le PS : Benoit Hamon et un monde d’avance
Le Parti Socialiste se réunit en congrès à Reims au mois de novembre pour définir son orientation et renouveler sa direction.
Cette réunion est précédée de débats et du vote des militants qui doivent se prononcer sur les motions d’orientation qui leur sont soumises. Mon choix est fait, il s’inscrit dans la continuité de mon engagement depuis plusieurs années. Membre fondateur de NPS en Corrèze, proche de Benoit Hamon, je suis évidemment signataire de la motion “Un monde d’avance, la gauche décomplexée” que présente Benoit Hamon lors de ce congrès. Je le remercie de m’avoir choisi comme son mandataire en Corrèze.
Je vous invite à le retrouver sur son site personnel www.benoithamon.fr, mais aussi à consulter l’intégralité de notre motion sur www.unmondedavance.eu. En Corrèze, nombre de militants socialistes partagent cette orientation dans la continuité, pour beaucoup, de leurs engagements précédents.
A 41 ans, Benoit Hamon est le seul candidat au poste de 1er Secrétaire qui soit en capacité d’incarner un vrai renouvellement du Parti Socialiste. Fidèle à nos valeurs, clair dans son expression, il refuse la pipolisation de la politique pour se consacrer au fond, aux projets et au travail collectif. Fils d’ouvrier, il n’oublie pas d’où il vient. Je serai à ses côtés pendant ce congrès, et après, pour participer à la construction d’un Parti Socialiste rénové, sûr de ses convictions, et en capacité d’incarner une vraie alternative et un projet politique de gauche.
La crise financière actuelle démontre parfaitement la crise de l’ultralibéralisme, le besoin de régulation nationale et européenne. Elle montre aussi la nécessité de pouvoirs publics forts et armés pour relever ces défis.
Georges MARTEL Membre du Conseil national et Vice Président de la Commission Nationale des Conflits
LE 6 NOVEMBRE vous apporterez votre soutien à la motion C , conduite par Benoît HAMON pour le renouveau, pour son engagement à gauche, pour une Europe des citoyens, pour reconstruire l’espoir et pour UN MONDE D’AVANCE.
Choisir un monde d’avance, reconstruire l’espoir à gauche :
La politique ce n’est pas seulement gérer la cité, c’est changer la vie: c’est améliorer la vie du plus grand nombre, et non d’une poignée de dominants. Cet idéal, cette conception de la politique est essentielle pour un homme de gauche. La mondialisation libérale, pensée unique, présentée comme seule politique possible, a dominé la vie politique depuis le début des années 80.
La mondialisation n’est pas libérale, mais néolibérale, comme tout système dominant sans opposition, l’habileté des néo-conservateurs a consisté à inverser le sens des mots, libéral signifie dans leurs écrits néo-réactionnaires, Réforme contre réforme. (Réformer c’est améliorer la situation économique et sociale.)
Les socialistes sans complexes, fiers de leurs racines, ont critiqué la mondialisation néo-réactionnaire, l’ont analysée et ont depuis longtemps averti des dangers qu’elle fait courir au monde, aux hommes, à notre planète : la plus grave crise financière, que le monde ait jamais connue, est le résultat, de cette politique, de la démission des hommes politiques, soumis aux dominants seuls bénéficiaires de la mondialisation réactionnaire.
Nous avons en effet un monde d’avance, pour avoir analysé la mondialisation réactionnaire, et pour en avoir prévu les conséquences, nous avons un monde d’avance pour sortir de cette crise pire, que celle de 1929.
Avec Benoît Hamon, Marie Noëlle Lienemann, Paul Quilès Jean Luc Mélenchon, Marc Dolez, Pierre Larrouturou, reconstruisons l’espoir à gauche, bâtissons ensemble cet autre monde : ce monde d’avance.
Jean Bachèlerie Section Neuvic - G S E National Banques
Liberté, Egalité, Fraternité…vive la République et la Laïcité.
Education Nationale ma « Maison mère », notre « Maison », moi qui te dois tant, qu’ai-je fait pour que tu sois dans un tel état de délabrement, dans un tel état de d’abandon ? Pourtant, élève, étudiant professeur, j’en ai vu passer des ministres qui disaient vouloir effectuer des travaux, mettre en place de nouveaux plans et même fixer de ces objectifs qui font rêver en affirmant d’un ton péremptoire « je veux 80% de jeunes au baccalauréat »…Un objectif auquel pouvait souscrire tout citoyen, puisque cela impliquait de permettre à chacun d’accéder à un savoir jusque là réservé à l’élite et de favoriser pour chacun une véritable promotion sociale. Qu’en est- il? Le bateau est à la dérive, mais il demeure intéressant puisque pris d’assaut par un équipage de bien dangereux pirates…Bien entendu, certains de ses représentants étaient déjà dans la place, mais à présent, c’est publiquement et sans vergogne que la pire des réactions tente d’y affirmer là comme ailleurs sa prise de pouvoir. Rejetant la vocation de L’Education Nationale de servir le plus grand nombre, elle veut en faire un moyen au service de son idéologie. Mais qu’avons-nous fait pour défendre une institution pour laquelle nos anciens, parce qu’ils avaient compris son importance, se sont tellement battus ? Qu’avons nous fait pour revendiquer et défendre en 1984 les engagements d’Alain Savary, ministre de l’Education Nationale ? Nous disons laïcité, camarades, quand nous-mêmes envoyons nos enfants dans ce privé dont on peut s’interroger sur ce qu’il véhicule comme valeurs !!! Mais sommes-nous capables de défendre ces valeurs dont nous nous prétendons les héritiers ? Alors, je revendique notre héritage du « Siècle des Lumières », de la Révolution et de ces magnifiques anciens, Jules Ferry, Emile Combes… qui ont fait de notre Ecole, l’ÉCOLE LAIQUE, l’ÉCOLE de la REPUBLIQUE… J’en terminerai ici en proposant une citation à votre réflexion « Une charte de la laïcité dans les services publics doit être élaborée, et les fonds publics réservés à la seule école publique. » Puisque vous avez lu la motion C, vous savez qu’elle y figure en même tant que l’on y propose un « nouveau pacte éducatif national » Dés lors comment s’étonner si j’ai signé cette motion C qui à la fois martèle son attachement à l’Education Nationale et formule les moyens de la protéger tout en fixant ses objectifs.
Bernard FAVENNEC Section de Tulle
UNE EUROPE D’AVANCE
L’actualité économique et financière aura des conséquences sociales. Il revient aux socialistes en France et en Europe d’engager une action en rupture avec la ligne actuelle. D’abord le renforcement du rôle de l’Etat et de la puissance publique, baisse des taux d’intérêt de la BCE et Emprunt européen pour els grands travaux avec révision du pacte de stabilité. Des solutions existent que notre motion reprend sans jusqu’à ce jour être entendus, pourtant le PS vient d’évoluer mais nous devons agir sur un SMIC européen, sur l’harmonisation sociale et fiscale, sur la protection des services publics européens et sur la gestion de l’eau sous forme de régie. Cette approche doit avoir une ligne force le respect de l’environnement , prendre des mesures fortes concernant l’écologie en matière de santé, de réduction des rejets, de limitation des transports marchandises en privilégiant le fer routage, en prenant des mesures d’économies d’énergies en matière de bâtiments et en privilégiant l’humain sur la machine. Avoir cette volonté, voila ce qui préconise notamment la motion C.
Bernard CROUZEVIALLE Adjoint Maire de Malemort
UN ENGAGEMENT DETERMINE POUR LES SERVICES PUBLICS
La préservation et la consolidation des services publics dit impérativement se faire par la loi qui stipulerait leur inclusion dans la constitution, ou par référendum. Il faut que cessent toutes ces tergiversations sur les formules telles que les services d’intérêt général, quand nous savons très bien que ces services ne serviront que les intérêts particuliers, ce qui est totalement antinomique avec la notion de service public. Il existe des exemples concrets notamment sur la gestion de l’eau, où dans certains départements qui la régissent, des consortiums estent ceux-ci afin de leur imposer une gestion privée beaucoup plus onéreuse pour l’utilisateur. Il faut que le service public du courrier des colis et de la presse soit assuré six jours sur sept jusqu’au plus profond de nos campagnes, que les bureaux de poste soient accessibles sur tout le territoire pour toute la population. Il faut que l’électricité et le gaz soient considérés comme une marchandise sociale, que el train continue de s’arrêter dans toutes les gares principales d’un département, que la santé et l’école redeviennent avant tout humaines et non spéculatives, que al laïcité soit institutionnalisée . Rendre un caractère social et solidaire voila à travers des propositions concrètes ce que j’ai aimé dans le texte de la motion C.
Philippe BOUTET Section de Vigeois GSE POSTES
UNE ALTERNATIVE DE RUPTURE
Il faut moraliser, réguler, refonder le capitalisme. Le 12 octobre 2008, SARKOZY en rajoute un peu plus devant les européens : il faut nationaliser !
Par ses discours, notre Président serait-il devenu de gauche ? Alors va-t-il enfin se décider d’annuler le bouclier fiscal qui protège les plus riches ? Va t-il abandonner le plan de réforme de l’Etat engagé supprimant 30 600 postes dans la fonction publique ? Je ne pense pas !
Comme à son habitude, notre Président s’emballe comme la chute des produits boursiers ! On en oublierait presque sa politique désastreuse dans l’hexagone.
Les parachutes qu’ils soient dorés ou pas, ne freinent plus grand chose, les marchés mondiaux continuent « de dévisser ».
La « Com » dont use et abuse le Président français pour tout et n’importe quoi, n’aura aucun effet sur cette crise. Pensez donc : le coût de la crise est estimé à 1 000 milliards d’euros ! (d’après le FMI).
Ce qui inquiète évidemment et en premier lieu les français, et plus encore les contribuables, c’est que les seuls qui ne paient pas et ne paieront pas pour cette chute des marchés sont ceux-là même qui l’ont provoquée : les spéculateurs. Pour ces derniers pas de crise, mais au contraire l’occasion d’en profiter, pour nous la socialisation des déficits. Par toutes ses annonces, SARKOZY ne vise qu’à défendre becs et ongles le système et ce qui me sidère, ce sont les déclarations des ténors socialistes qui donnent une certaine légitimité aux décisions de notre Président. Alors ramenons nos camarades socialistes et à leur droitisation idéologique à la définition du mot socialisme dans le dico.
« Doctrine économique et politique préconisant la disparition de la propriété privée, des moyens de production et l’appropriation de ceux-ci par la collectivité ».
On n’y parle pas d’aménagement du capitalisme !!
Il faut plus que jamais promouvoir au Congrès une alternative de rupture.
La motion de Benoît HAMON est en une.
Jean Claude RIBER Section de Brive – GSE SNCF
Ce deuxième bulletin a été élaboré, comme le premier, collectivement et chacun et chacune donnant sa vision des choses. C’est une équipe jeune, dynamique, qui souhaite poursuivre ce combat : celui d’un socialisme moderne mais qui reste ancré à gauche, apportant sa touche d’actes sociaux et voulant réduire les inégalités. Cette méthode veut d’abord être celle de l’éducation populaire, l’information, l’explication. Nous n’avons pas le support des médias, nous voulons convaincre. Cette courte campagne, nous la poursuivrons, à la place que nous donnerons les militants le 6 Novembre et après, dans les sections, à la fédération, sur le terrain .
Alors venez nous rejoindre,. UN MONDE D’AVANCE martel.georges@wanadoo.fr