Archive pour la catégorie ‘Motion C’

le monde change

Vendredi 31 octobre 2008

LE MONDE CHANGE, MAIS AU P.S. RIEN NE CHANGE

Nicolas Sarkozy serait devenu « socialiste », selon le président du Venezuela, Hugo Chavez…

C’est sûrement de l’ironie de la part de Chavez. Aujourd’hui Nicolas Sarkozy mobilise l’argent public et les ressources du politique pour remettre les marchés sur pied. Pas pour en modifier les règles du jeu. Il n’ya rien de socialiste à appeler le retour de la puissance publique d’une main et, de l’autre, à poursuivre la privatisation de la Poste, le démantèlement de l’hôpital public, la suppression des postes de fonctionnaires, et à faire travailler les gens le dimanche. Sarkozy vient sauver celles et ceux à qui il doit sa carrière politique. C’est l’exemple le plus emblématique d’une socialisation des pertes. On efface la dette de jeu des banquiers en les laissant spéculer comme avant, en toute impunité et sans contrepartie.

Que feriez-vous si vous étiez au pouvoir ?

Dans l’immédiat, la France a besoin d’un bouclier social pour amortir les effets de la crise financière. Il faut s’attendre en 2009 à une vague sans précédent de délocalisations, de plans sociaux, un coup supplémentaire porté au pouvoir d’achat des familles, et à une dégradation des conditions de travail des salariés, soumis au chantage à l’emploi.

Que proposez-vous alors ?

Il faut un moratoire sur les délocalisations, un prolongement de l’indemnisation des chômeurs en fin de droit, l’interdiction des licenciements boursiers, une baisse exceptionnelle de la TVA sur les produits de première nécessité, la mise en oeuvre d’un bouclier logement fixant à 20% maximum la part du loyer dans les revenus d’un ménage. Et un programme « emploi jeune numéro 2 » axé sur les services aux personnes…

Quel financement envisagez-vous pour ce bouclier social ?

L’urgence commande de supprimer le « paquet fiscal » de14 milliards d’euros. Et puisque tout le monde s’accorde sur l’absurdité du pacte de stabilité et de croissance – on vient de mettre 10,5 milliards d’euros pour recapitaliser six banques françaises sans contre partie – il me paraît logique qu’on poursuive l’effort de solidarité à l’égard de Français frappés de plein fouet par la crise. Notamment en revalorisant les minima sociaux, en supprimant les niches fiscales, en taxant les stock-options et en augmentant le rendement de l’impôt sur la fortune.

Au PS, tout le monde sort le drapeau rouge. En quoi votre motion se distingue-t-elle ?

Notre motion est différente car elle n’a pas eu besoin de changer radicalement de grille d’analyse et de solution ! Aujourd’hui les leaders des trois motions issues de la direction sortante tiennent parfois des discours très éloignés de leurs actes et de leurs carrières passées, mais aussi des textes qu’ils écrivaient il y a quatre semaines. Le problème n’est pas tant de faire de la surenchère dans la description du chaos. Mais de dire clairement comment les socialistes se mobiliseront, dans les mois et les années qui viennent, pour être utiles aux Français, dans les collectivités locales que nous dirigeons et au Parlement, afin d’en finir avec cette opposition timide complexée et désolante.

Ségolène Royal braconne-telle sur vos terres ?

Elle vient de reprendre notre proposition d’un pôle financier public capable de soutenir l’investissement à long terme des entreprises. Tant mieux. La compétition pour savoir lequel d’entre eux sera plus à gauche que son voisin les amène à en faire un peu trop. J’espère seulement que cette grande transhumance politique ne se terminera pas, après le congrès, par un grand retour aux canons libéraux d’hier. Nous revendiquons un nouveau réalisme économique de gauche. Je pense à la nécessité de poser des restrictions européennes au libre-échange et à parvenir à une nouvelle répartition de la richesse entre le capital et le travail.

Le climat est au retour d’une gauche de gauche. Pensez-vous en bénéficier ?

On a gagné une bataille essentielle, celle de la crédibilité. Qui est aujourd’hui crédible pour rassembler tous les socialistes, préparer l’union indispensable de la gauche dans les trois prochaines années ? Ceux qui sont associés historiquement et idéologiquement aux quinze dernières années de dérive d’un socialisme français marqué par la conversion à des formes plus ou moins tempérées de libéralisme économique ? Ou ceux qui n’ont jamais cru que la modernité c’était embrasser les solutions économiques de la droite ?

Votre discours accroche-t-il chez les militants ?

Incontestablement et un peu partout. J’ai conscience que dans certaines grandes fédérations, le succès de salle risque de ne pas se traduire dans les urnes. Le moment est trop grave et trop sérieux pour qu’au PS on rejoue une scène maintes et maintes fois répétée. Tout change. Le monde, l’Europe, la France changent. Mais au PS rien ne change. On reprend l’orientation, la direction d’hier, et on cherche à faire croire que cela suffit à relancer un parti qui vient de perdre trois élections présidentielles successives.

Êtes-vous une caution de gauche pour le PS ?

Le choix par les responsables politiques et les élus qui m’entourent de valoriser un homme de 40 ans pour incarner la mixité n’était ni naturel ni évident. La preuve c’est que les autres ne le font pas. Quel est le candidat vers lequel convergent toutes les analyses sur le fond ? Aujourd’hui mon projet divise ou rassemble ? J’ai plutôt l’impression qu’il rassemble. Moi je n’ai jamais changé d’idée. Quand j’ai adhéré au PS à Brest, les ouvriers de l’arsenal étaient rocardiens, cathos de gauche et radicaux. Ce sont les autres qui se sont déportés sur la droite et maintenant reviennent à gauche. La solution pour le PS c’est un leadership renouvelé au service d’une orientation renouvelée.

Vous ne serez pas majoritaire, alors vers qui vous tournerez-vous ?

Aucune motion ne sera majoritaire seule. Je ne suis pas dupe de ceux qui annoncent des rapprochements pour nous siphonner des voix. Il y a aussi de fortes pressions pour un rapprochement entre Aubry et Delanoë. Que certains fassent 10000 voix de plus dans une grande fédération ne me convaincra pas de me retirer. Ma candidature n’a pas pour vocation d’amuser la galerie, mais de rassembler dès le lendemain du 6 novembre. Ça va être difficile, mais rappelez vous Mitterrand à Epinay : il avait fait 12%.

Recueilli par MATTHIEU ÉCOIFFIER

6 bonnes raisons

Mercredi 29 octobre 2008

MOTION C CORREZE

6 bonnes raisons de voter pour la motion C !

Parce qu’elle est une motion de rassemblement

Là où d’autres se divisent pour cause d’ambitions concurrentes, nous avons choisi de nous rassembler. Les militants de 7 contributions se retrouvent sur notre motion.

Parce qu’elle fait le pari du renouvellement

Chaque motion promet le renouveau et la rénovation. Nous avons choisi de passer des paroles aux actes : le premier signataire de la motion C est BENOIT HAMON, eurodéputé de 41 ans.

Parce qu’elle n’a pas attendu la crise financière pour parler de la faillite du modèle néo libéral !

Avant même la phase des contributions, nous avons mis en avant la responsabilité du système dans les 4 crises majeures que traverse le monde (alimentaire, énergétique, environnementale, financière) et proposé des réponses fortes remédier à celles-ci.

Parce qu’elle est claire sur les orientations

Contrairement à d’autres, nous n’avons jamais caressé le rêve de concilier socialisme et libéralisme. Nous plaidons au contraire pour une gauche décomplexée, fière de ses valeurs, offensive face à la droite.

Parce qu’elle est précise sur les propositions !

Aux discours vagues et aux orientations floues, nous préférons des propositions précises, susceptibles de mobiliser le peuple de gauche : Sur les salaires, sur les retraites, sur l’école, sur les services publics, sur la réforme des institutions, sur la démocratie dans les médias, nous proposons aux militants des réformes ambitieuses et réalistes.

Parce qu’elle est la seule à proposer une position sans ambigüité sur les alliances !

Le congrès sera utile s’il affirme sans ambiguïté que le PS revendique une stratégie claire de refus d’alliance avec le centre. Nous proposons d’engager une démarche politique pour l’émergence d’un “Parti de la Gauche“.

Avec la motion c

Lundi 27 octobre 2008

PRENONS UN MONDE D’AVANCE

AVEC LA MOTION C EN CORREZE CONDUITE PAR BENOIT HAMON

Cher(e) camarade,

La désignation pour la présidentielle n’est pas à l’ordre du jour, le 6 Novembre nous sommes appelés à choisir une orientation pour notre parti. La motion C, que nous soutenons, a adopté une ligne claire et cohérente de rupture avec le libéralisme, l’actualité récente valide notre vision, notre conception est celle d’un socialisme moderne, qui n’est pas celle d’une gauche molle ou radicale mais une gauche socialiste ; un nouveau réalisme de gauche qui, par exemple, engagerait la suspension du pacte de stabilité pour permettre une relance de l’économie européenne.

Nous voulons changer le centre de gravité du PS, nous sommes contre l’alliance avec le Modem et la droite, nous sommes pour le rassemblement des forces de gauche.

Il faut que le monde du travail retrouve un PS de combat face au MEDEF et à Sarkozy.

Face au libéralisme, face à une sociale démocratie qui a échoué dans 13 pays sur 15, nous voulons offrir aux citoyens européens un autre avenir, pour une meilleure justice sociale, une reconquête de la démocratie, de la citoyenneté, de la solidarité et la défense des services publics.

Redonner l’espoir à gauche : voilà notre volonté. Si vous partagez notre vision, nous vous invitons à nous rejoindre dès maintenant.

Cordialement, amitiés socialistes.

Georges Martel mandataire départemental, Membre du CN du PS, Jacques Calmon Conseiller régional, Véronique Seillé CM délégué Brive, Bernard Crouzevialle adj maire malemort, Philippe Boutet c m ; Lucienne Malaurent, Carole da Rocha, jean Claude Riber, Pierre Vars, Bernard Favennec, Jean Estager, Alain Soularue m adj Malemort, Lydie Bordet, Norbert Neyret adj maire Malemort, Marc Breton, Jean Bachelerie, Guillaume Deshors, Jean Pierre Gallon, Serge Blavignac, Philippe Ponty Michel Garcia, Josette Calmon, Jean René Lavergne, Marc Horvat , Laurence Vars, Théodore Soulat , Ankri Jackson , Roger Prévot

Contact martel.georges@wanadoo.fr site internet

Bullettin numéro 1

Dimanche 26 octobre 2008

UN MONDE D’AVANCE19

CHANGER LE CENTRE DE GRAVITE DU PARTI SOCIALISTE

« Ce que je souhaite aujourd’hui, c’est changer le centre de gravité du parti socialiste. Rien ne serait plus déprimant qu’à l’issue du prochain congrès, on se dise qu’à l’exception d’une révolution de palais rien n’a changé au Parti Socialiste ».

La motion que je défends propose des réponses en résonance avec la crise et la brutalité de la société actuelle, elle ne se contente pas de parler de rénovation, mais l’incarne. Je souhaite qu’avec nos arguments et notre engagement, nous parvenions à construire une nouvelle majorité lors du congrès de Reims, c’est à ce stade la seule et unique échéance.

BENOIT HAMON

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INVITATION :

REUNION PUBLIQUE OUVERTE A TOUS LES ADHERENTS

LE VENDREDI 31 OCTOBRE

A TULLE SALLE LATREILLE à 19 HEURES

AVEC MICHEL VERGNIER

DEPUTE MAIRE DE GUERET

Et JACQUES CALMON CONSEILLER REGIONAL – GEORGES MARTEL MEMBRE DU CONSEIL NATIONAL DU P.S.

EDITORIAL

Nombreux sont ceux qui au PS estiment qu’il est temps de proposer aux Français une autre perspective, une nouvelle orientation. Pour cela, il nous faut retrouver le chemin de la politique, du débat, de la confrontation. La première étape consiste à redonner à notre parti sa force et son assise sociale, restaurer son corpus idéologique, définir clairement ses alliances électorales. Ces conditions de reconquêtes passent par une majorité cohérente l’ancrant à gauche, avec une réelle rénovation, le renouvellement de ses responsables.

Au-delà du PS c’est l’ensemble de la gauche politique, syndicale, associative et mutualiste qu’il faut remettre en mouvement. Ce travail doit être permanent et non épisodique et de grands dossiers sont devant nous : l’Europe, l’avenir de la jeunesse, la crise financière, l’écologie et le climat, les droits des salariés…. La gauche est forte lorsqu’elle sait se conjuguer au pluriel.

Prenons le temps lors de ce congrès de donner un nouvel espoir autour d’une nouvelle majorité. Répondre à la droite c’est donner au PS la capacité de répondre avec un temps d’avance, répondre au libéralisme c’est se donner les moyens d’un « Monde d’avance pour reconstruire l’espoir a gauche ».

GEORGES MARTEL Membre du Conseil National du PS – Mandataire départemental de BENOIT HAMON

Ensemble, reconstruire l’espoir à gauche !

Lors du débat sur les contributions, nous avions clairement annoncé que nous souhaitions prendre part sur des orientations claires à un large rassemblement. Nous avons donc rédigé une première contribution avec des militants de Corrèze. sur quelques fondamentaux :

1. construire le grand parti de la gauche et pour cela passer à une nouvelle étape de l’unité,

2. réorienter la construction européenne dans le cadre d’un nouveau pacte européen,

3. rééquilibrer le partage des revenus entre le travail et le capital,

4. mettre des restrictions au libre échange là où il porte atteinte à l’environnement ou encourage le dumping social et fiscal,

5. affirmer le rôle économique de la puissance publique

6. mettre en place une politique étrangère progressiste.

Sept des vingt et une contributions générale se sont rassemblées sur ces orientations.

A l’heure où le monde semble sombrer dans la crise, jamais les réponses de gauche à la déréglementation libérale n’ont été aussi pertinentes.

Soyons fiers de notre identité socialiste et soyons également capable d’incarner le renouveau.

Pour nous l’enjeu essentiel du congrès de Reims est qu’il ne projette pas l’image de socialistes recroquevillés sur leurs querelles de boutiquiers mais qu’au contraire ce congrès remette en marche le parti socialiste pour répondre aux attentes des classes moyennes et populaires.

C’est le sens de ce rassemblement au sein de la motion « Un monde d’avance », c’est aussi l’objectif de la candidature de Benoît Hamon au poste de 1er secrétaire national.

Jacques CALMON

Conseiller Régional Limousin - membre de la CEF et du BF

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Combien de temps allons-nous laisser faire Sarkozy ?

Tous les indicateurs économiques sont au rouge, croissance, chômage, balance commerciale, pouvoir d’achat. Les sondages sont en berne, sa majorité doute et tergiverse…mais Sarkozy continue son travail de destruction et rien ne semble devoir l’arrêter :

Toute garantie sociale, tout système de solidarité dont les bénéficiaires ne sont pas uniquement« les accidentés de la vie » est un frein à l’initiative, au développement et doit donc être laminé. Tout service public qui peut être assuré par des entreprises privées doit être dévalorisé dans l’opinion, son efficacité remise en question et sa privatisation entreprise. Alors que ces acquis sociaux disparaissent, jamais la mobilisation sociale pour contrer la course vers l’américanisation de notre pays n’aura été aussi faible, car la droite a convaincu une grande partie de la population qu’il n’y a pas d’autre solution.

La bataille idéologique est en train de tourner à l’avantage de la droite. Et ne nous y trompons pas, l’intervention de l’Etat et la régulation du capitalisme, nouvellement prônés par Sarkozy, ne signifient pas un renversement de doctrine de la Droite : l’Etat y est un instrument de correction des situations extrêmes et n’y devient pas un régulateur de l’activité économique. Le reste n’est qu’un discours opportuniste A vrai dire, la difficulté de la bataille que nous devons mener provient de la grande confusion idéologique qui règne, y compris au sein de notre parti. Certaines des idées de droite (valeur travail, trop haut niveau des dépenses de santé, efficacité de la concurrence, privilèges de certains salariés…) ont pénétré la pensée d’une partie de la gauche. Pour que le PS se mette fermement en travers de la route de Sarkozy, il faut d’abord que notre parti adopte des positions claires, une orientation décomplexée à gauche, reconstruise un front idéologique. C’est ce que vous propose la motion « UN MONDE D’AVANCE ».

Pierre VARS Section de Malemort

COMBATTRE LA DROITE POUR REDONNER L’ESPOIR A GAUCHE

Le Congrès qui s’annonce se doit d’être un temps fort pour les Socialistes mais aussi pour les Français. Bien plus qu’un simple décompte statistique des supporteurs des différents « courants », il doit être l’occasion, pour nous, de réapparaitre comme une force crédible d’opposition autant que de contre-propositions à la politique conservatrice menée depuis près de sept ans. Au-delà de nos querelles intestines et de nos divergences artificiellement exacerbées en cette période décisive, il est vital pour nous et urgent pour la France que nous retrouvions la confiance et le soutien des Français.

Cette confiance des Français n’est pas gratuite, elle n’est envisageable que s’ils perçoivent en nous un choix politique cohérent, sincère et crédible. Ainsi, nous nous devons de proposer un projet de société ambitieux et non de vagues discours programmatiques de gestion du capitalisme ultralibéral. La crise financière –sans précédent depuis les années 1930- que nous traversons actuellement est la démonstration irréfutable et éclatante de l’échec de l’ultralibéralisme auquel les forces conservatrices françaises s’évertuaient à nous faire adhérer toujours d’avantage. Désormais, le système vacillant, tous nos dirigeants s’accordent sur la nécessité de la “régulation“, de la “moralisation” du capitalisme financier après s’être félicités des années durant des richesses produites par ce système hasardeux et injuste ! Leur indignation du moment présent ne doit pas masquer leur responsabilité. La crise nous impose de repenser en profondeur le mode d’organisation de la sphère économique en donnant d’avantage de place à la nécessaire régulation étatique. Nous ne pouvons accepter de répondre aux cris d’Orphée de banquiers irresponsables, qui collectivisent les pertes, qu’au prix d’un ressaisissement, par les pouvoirs publics, de compétences de contrôle et d’impulsion économiques. Il est, à ce sujet, édifiant de considérer l’évolution d’économistes comme Paul Krugman qui annonce que le libre échange a sans doute exercé une pression trop grande sur les salaires dans les pays développés. Ainsi, cette difficile conjoncture doit être propice à une vraie réflexion intellectuelle, pour nous préserver du risque majeur de l’inconstance, de la vision à court terme et de l’air du temps, à l’image du parti conservateur.

La cohérence de notre proposition dépend de notre capacité à distinguer clairement l’idéal promu, la méthode utilisée et le champ d’action, c’est à dire le Socialisme, la Réforme, des collectivités locales à l’Union européenne. La motion « Un monde d’avance » présentée par Benoît Hamon porte ce constat, cette ambition et ces exigences !

Guillaume Deshors Section de Tulle

Les français attendent du PS « une gauche » bien musclée !

C’est avec plaisir que nous avons participé à la constitution d’une motion qui regroupe l’ensemble des sensibilités de l’aile gauche du PS. Avec Gérard Filoche et tous mes camarades de Démocratie et Socialisme et de la contribution “D’abord Redistribuer les richesses“, cette unité est ce que nous demandions depuis longtemps. C’est donc pour nous un pas important qui vient d’être franchi.

Avec l’ensemble des camarades qui se retrouveront dans la motion « Un monde d’avance » conduite par Benoît HAMON, nous porterons un projet politique qui réponde à l’urgence sociale. Nous défendrons aussi un partage des richesses qui soit favorable aux salariés. Ce besoin de débouché politique est plus que nécessaire pour la classe salariale à l’heure où la crise financière démontre aux yeux du monde la faillite du libéralisme.

Cette motion a une vocation majoritaire et doit permettre d’ancrer le PS à gauche et de le renforcer notamment en Corrèze. Elle est également le résultat du poids des luttes sociales car notre peuple cherche une orientation à gauche vraiment - et pas au pseudo « centre ». Notre stratégie doit donc être celle de l’unité de la gau­che car c’est uniquement comme cela qu’elle accède au pouvoir. Nous n’avons pas d’ennemis à gauche et nous proposons d’engager une démarche politique pour l’émergence d’un «Parti de la Gauche». Pour cela, il faut rénover les pratiques de notre parti en favorisant l’émergence d’un nouveau militantisme, promouvoir le débat et la formation. Le PS doit rede­venir un parti de débat, démocratique, à l’écoute du mouvement social.

Marc BRETON Secrétaire de la Section de Neuvic Membre de la CEF

Pourquoi j’ai rejoint la motion « Un monde d’avance »

Tout d’abord, parce qu’elle m’a donné envie de croire encore en un parti socialiste combatif qui réponde aux aspirations du peuple de gauche en affirmant le retour à ses principes fondamentaux ; la gauche a perdu son âme et ses électeurs en baissant la tête et en acceptant le modèle dominant qui est aujourd’hui en faillite. Cette motion redonne des couleurs à nos valeurs qui sont suffisamment modernes, et combien d’actualité, pour arrêter de les ignorer et lorgner sur celles de nos adversaires.

Parce qu’elle porte une force nouvelle et vivement attendue : une alternative compréhensible, crédible et cohérente pour s’opposer, proposer et rassembler. L’espoir et un autre modèle de société est enfin possible grâce à la motion C.

Parce qu’il est temps, enfin, avec Benoit Hamon, de donner une image renouvelée, une image d’un parti à l’offensive, tourné vers l’avenir, pensant des libertés et des droits nouveaux et en capacité d’avoir UN MONDE D’AVANCE.

Avec espoir et conviction, j’appelle tous ceux qui se reconnaissent dans cette perspective à venir renforcer cette motion qui n’a qu’une volonté : FAIRE GAGNER LA GAUCHE !

Véronique SEILLE Section de Brive

Contact motion C : Georges Martel Mandataire départemental martel.georges@wanadoo.fr